Pour un début de printemps timide.
0° au thermomètre + sprint de 10minutes = pneumonie.
On débarque pendant la première chanson de The Maccabees.
Le chanteur avait sorti le pyjama pour l'occasion.
L'effet fut assez réussi. Les chansons planantes nous ont
transportés dans un univers onirique qui évoque des groupes comme
Keane, The Killers. Cependant The Maccabees se détache de ces groupe
en apportant une pop plus rock que variété. Peu expansif sur scène
mais efficace, le groupe ne réussit pourtant pas à nous faire
oublier ce qui arrive après et c'est toute la Halle qui trépigne
d'impatience.
Une demie heure plus tard on comprend la fébrilité qui anime 12
000personnes. Dès les premières notes de Howlin' for you on
commence à se déhancher, à chanter. Jamais je n'avais autant dansé
pendant un concert. L'euphorie faisait bouger nos pieds et nos
épaules, chanter en cœur les hymnes du groupe. Impossible de
réécouter les versions studio sans fermer les yeux et revoir ces
lumières traverser l'air saturé de la salle ou encore ces
énormes boules à facettes descendant pour le rappel qui ont
ensorcelé le public.
Préférant d'habitude les concerts un peu plus intimistes dans des
salles plus petites, j'ai fait exception cette fois-ci. Aucun
regret : rien que le refrain de Lonely Boy entonné par 12 000
personnes en valait la peine ! Concert jouissif et inoubliable !
C'était le 8 décembre et tout se déroulait à merveille. Arrivées
à 10h30, ouverture du musée à 11h, 420 places pour l'expo. 371,
372. Dans les tubes du centre Pompidou on voit la file d'attente qui
s'étire et encercle la place. Avoir moins de 18ans un samedi matin
pour voir la rétrospective Dalí donne un sentiment de puissance...
Qui disparaît très vite. Faire 1m60 un samedi matin à la
rétrospective Dalí c'est la garantie de ne voir que
le haut des tableaux lorsqu'ils sont assez grands. En jouant des
coudes on parvient à accéder aux œuvres. Au final les impressions
sont mitigées. Certaines toiles sont particulièrement frappantes,
complètement folles et délirantes, d'autres laissent complètement
impassible. N'étant pas une spécialiste de l'artiste et l'expo
étant terminée...Je ne m'essayerai pas à des élucubrations
ennuyeuses sur le surréalisme.
La maison de Dalí ou le musée qui lui est dédié à Figueres sont
plus intéressants, plus variés. Et puis contrairement à Paris, en
Espagne, il fait beau !
Un
jour en décembre, ou peut être était-ce en novembre.
Je ne sais plus. Il y a eu ce concert/spectacle, Un
Cabaret de chansons françaises
à l'ENSATT (École National des Supérieure des Arts et Techniques
du Théâtre). Les étudiants avaient pour l'occasion chauffé leurs
cordes vocales pour reprendre les succès d'antan : Barbara,
Boris Vian, Boby Lapointe, Léo Ferré,
Trenet, Claude
Nougaro et autres. Une présentation spontanée avant un passage dans
l'émission de Philippe Meyer sur
France Inter (La
prochaine fois je vous chanterai).
Le côté informel de la salle, la mise en scène épurée et
modeste, les chanteurs et chanteuses ingénues ont fait leur effet.
« Dis quand reviendras tu », « Fais moi mal Johnny », autant
de vieux succès revivifiés par de jeunes comédiens
dirigés par Catherine Molmerret.
La Fausse Suivante © Didier Grappe |
Les
dates se confondent lorsqu'il s'agit de parler de George
Dandin
de Molière, mise en scène au théâtre de la Croix Rousse par
Jacques Osinski. Un ascenseur qui s'ouvre « façon
David Lynch » disent les acteurs, pour le côté intemporel de
Molière. Peut être est ce moi qui vient d'un autre temps, car je
n'ai pas compris.
Dans
ce même théâtre il y a aussi eu Broadway
Melody,
comédie musicale pleine de paillettes, de froufrous. Très
peu pour moi merci.
Pour relever le niveau, début janvier, ce devait être le 15, j'ai assisté à une représentation de La Fausse Suivante de Marivaux. Nadia Vonderheyden a réussi une mise en scène poétique et réflexive sur l'art du théâtre en lui même et le port du masque. Si le mariage par intérêt n'est plus tellement d'actualité, voir triompher la fausse suivante reste une jubilation féministe assez agréable. On aura retenu la musique. Anachronique à faire exploser les sonotones des quinquagénaires.
Pour relever le niveau, début janvier, ce devait être le 15, j'ai assisté à une représentation de La Fausse Suivante de Marivaux. Nadia Vonderheyden a réussi une mise en scène poétique et réflexive sur l'art du théâtre en lui même et le port du masque. Si le mariage par intérêt n'est plus tellement d'actualité, voir triompher la fausse suivante reste une jubilation féministe assez agréable. On aura retenu la musique. Anachronique à faire exploser les sonotones des quinquagénaires.
Le 23 février, on était au Citron pour voir Kimo, Claire et surtout
Ben is Brooklyn...Mais on vous reparlera plus amplement de ce dernier
plus tard. Croyez moi, ça vaut la peine d'attendre ! En
attendant, c'est le moment d'aller squatter son Tumblr, son facebook
et d'écouter quelques titres pour vous mettre dans l'ambiance.
On note la reprise sympathique de Life's going down d'Izia par Kimo et
la constance de Claire, toujours aussi prompte à annoncer le
printemps (interview et chronique ici).
Mathilde
Mathilde