Arrivée au Batofar, interviews
délirantes, concerts intenses. La soirée du 20 septembre s'est
enchaînée à toute vitesse.
Tellement vite que l'on a
malheureusement raté le début du concert d'Upon the Bridge (dont l'Ep sort aujourd'hui même). On l'a
d'ailleurs bien regretté. Le groove des quatre parisiens nous a fait
sautiller. Belle réussite pour un tout début de soirée avec un
Batofar peu rempli mais enjoué. Mention spéciale pour la basse
créatrice d'énergie et pour la voix qui a failli nous faire penser
à Jim Morrison.
A peine le temps de sortir discuter
avec les charmants organisateurs de la soirée : HBPM, que le
concert de TMCN a déjà repris.
Belle surprise. On entend moins
Indochine dans les versions live que dans les versions studio mais
plus des groupes anglais de pop grandiloquente comme Kaiser Chiefs.
La salle s'étant bien remplie, on voit avec plaisir le public se
déchaîner sur Hard Times, chanson coup de cœur du set.
Suivent les Duellum. Malgré des
petits problèmes techniques, le set est presque irréprochable.
Musicalement le groupe le plus original de la soirée mais pas
forcément le plus à l'aise au vu des conditions techniques, on sent
une réelle connexion entre les membres du groupe qui ne nécessite
aucun regard. C'est sans surprise que le public est conquis, l'EP sorti en février étant plus que convaincant et le set bien huilé!
Retour sur les rencontres avec chacun des groupes de la soirée, peu avant leur montée sur scène. Sous tensions et donc de nature à plaisanter, les musiciens étaient survoltés. Attention...dialogues déjantés!
UPON
THE BRIDGE
-Pourriez-vous
nous raconter rapidement l’histoire du
groupe ?
-Alors
le groupe s’est créé en 2010, suite à la fin d’un autre...au
final, on s’est retrouvé
tous les quatre : Mehdi à la basse, Jules à la guitare, moi à
la batterie et Simon au chant. Au début on avait un son plus jazz –
soul et au final on s’est dirigé vers une musique plus pop-rock
avec des influences indie.
-On
avait fait déjà pas mal de scènes sur Paris, on a joué en
Belgique. Là on va commencer à pas mal tourner dans d’autres
salles françaises et puis le 14octobre on va sortir notre premier EP
distribué par Believe...un EP 6 titres dont la promotion est assurée
par HBPM. Il va y avoir aussi un clip qui accompagnera la sortie de
l’EP et qui est réalisé par MOWDJO qui sont des potes de HBPM.
-Vous avez changé
plusieurs fois de nom de groupe, pourquoi ?
-Justement,
avant on avait un groupe qui s’appelait ‘Canal Saint-Martin’,
on était genre six ou sept et...ça a un peu explosé et il n’y a
que nous quatre qui sommes sortis réellement, du coup on a dû
continuer à quatre parce que voilà...les autres avaient autre chose
à faire...on a un peu changé de style aussi. Après on a trouvé un
autre nom mais qui nous allait pas finalement.
-Nouveau nom pour
une nouvelle vie !
-On s’est mis d’accord sur ‘Upon The
Bridge’ et voilà...
-Pourquoi votre
musique a-t-elle
autant évolué depuis vos débuts ?
-Ça
va avec le nom finalement...avec les personnes avec qui on jouait
avant qui étaient peut-être plus jazz...surtout la chanteuse. Comme
on s’est retrouvés tous les quatre, on voulait vraiment un style
qui nous correspondait...comme on vient d’horizons
assez différents on a essayé de réunir tout ça dans un son.
-Et du coup
pensez-vous que
votre musique est arrivée à maturité maintenant ?
-Pas
à maturité complète mais
on a vraiment notre touche personnelle...sans
prétention on a vraiment notre son. En fait comme on vient d’univers
complètement différents ça
a mis du temps pour apprendre
à bosser ensemble, c’est-à-dire de
faire des compromis pour arriver à un son commun et là on l’a
vraiment !
-Ça
va être le même son mais de mieux en mieux à chaque fois !
-Comment
faites-vous,
justement, pour travailler ensemble malgré vos influences
diverses?
-Franchement ça se fait tout
seul parce que finalement ce sont des influences rock, soul ou même
punk...mais qui se mélangent bien.
-Un mot pour
finir ?
(discussions
dans le groupe)
-Non mais c’est pas fini
en fait, c’est pour ça...
DUELLUM
-Est-ce que vous
pouvez faire une présentation rapide du groupe ?
Jon :
On s’appelle DUELLUM. Nous sommes quatre
garçons parisiens chaloupés et enjoués qui, aujourd’hui prenons
l’air au Batofar. On joue de l’électro-rock....voilà
-Vous avez été
programmé pour la première fois dans un grand festival (Solidays
NDRL), comment l’avez-vous
vécu ?
Jon : Bah on l’a bien
vécu ! (rires) Non mais c’était un peu fou, un peu inespéré
et en même temps je pense que c’était quelque chose qui était
mérité parce que ça fait un moment qu’on bosse, ça fait un
moment qu’on écume les scènes de Paris et d’un peu partout et
donc voilà : c’était une belle récompense mais en même
temps faut pas voir Solidays comme une fin en soi et loin de là !
Au contraire..C’est comme quand t’as le bac si tu veux :
c’est juste le début de quelque chose de plus intéressant et bah
là c’est exactement pareil. Solidays ça nous a permis d’enfoncer
d’autres portes, de caler d’autres dates, de rencontrer de
nouvelles personnes et...de mettre un pied dans un monde auquel on
n’avait pas vraiment accès avant.
Fred :
C’est ça, on a vachement gagné en
visibilité, en crédibilité et puis surtout c’était vraiment un
autre public à ‘conquérir’ puisque, pour le coup, c’est le
festivalier qui ne connaît pas forcément ta musique, qui est quand
même intrigué et qui va écouter tout ton set et qui sera
potentiellement intéressé pour aller voir tes actus, pour revenir
te voir en concert et c’est ça qui est super agréable..
-Du coup est-ce que
vous pensez pouvoir commencer à faire des concert un peu partout en
France ?
Jon : Bah écoute en
soi on y pense tous les jours en se rasant...’fin je vais pas être
crédible en disant ça (ndlr :
l'intéressé porte la barbe) mais le truc
c’est qu’on n’a pas de tourneur du coup c’est vrai que c’est
compliqué de gérer des dates...enfin on le fait nous-même ou alors
les gens qui nous entourent, que ce soient Ouich’ Eaters ou Ninon
qui est notre attachée de presse mais ils
n’ont pas vraiment ce rôle-là. Tout
le monde donne un petit coup de main et ça permet de caler des dates
mais après c’est quand même galère. Le jour où on aura un
tourneur je pense que ce sera effectivement plus simple. On
cherche activement un tourneur. Voilà, c’est un appel...une
bouteille à la mer...un S.O.S...une complainte...une doléance
(rires) !
Fred :
T’as vachement de vocabulaire en
fait !
Jon :
Et ouais !
-Sinon on voulait
savoir comment s’est passée votre rencontre avec Ouich’
Eaters...
Fred : C’est une vieille
histoire les Ouich’ Eaters...à la base je connaissais Pierre parce
que c’était le frère de ma copine. Il n’avait même pas encore
monté les Ouich Eaters mais il faisait un peu de musique, il avait
lui aussi un petit groupe et...on a vachement parlé, il découvrait
aussi ce qu’on faisait nous et puis il avait ce projet-là dans la
tête... A la base c’était vraiment un projet sans prétention.
C’était enregistrer un truc...parce que c’est ce qu’il nous
fallait à ce moment-là et eux c’était leur projet parce que
c’était leurs débuts.
Jon : Ouais,
ils avaient envie d’enregistrer un groupe et finalement ce
projet-là on ne l’a pas fait tout de suite, on l’a fait six mois
plus tard. Quand la structure Ouich’ Eaters était créée,
naturellement ils sont revenus vers nous et ils nous ont dit « bah
voilà go ! On garde le projet et se sera sous le giron
Ouich’ Eaters ». C’est comme ça qu’on a commencé et
maintenant on a vraiment une super manière de fonctionner parce
qu’on s’entend très bien donc les rapports professionnels sont
aussi des rapports amicaux et c’est quelque chose qui est assez
simple en fait. On travaille bien avec eux, ils ont de très bonnes
idées, de très bonnes compétences et...puis on rigole bien donc je
crois que c’est déjà pas mal et on leur fait confiance et ils
nous font confiance et voilà ! De toute façon je pense que ce
ne sera pas le dernier projet avec eux et j’imagine qu’il y en
aura moult autres.
Fred : On
a mille idées avec eux et ils en ont mille aussi à nous
proposer..
Jon : ...Ce
qui fait à peu près deux milles idées en fait.
Fred :
Enfin un peu moins parce qu’ils ont moins
de réflexions que nous mais...
Pierre :
Oui mais nous elles sont plus pertinentes.
On n’en a moins mais on vise
plus juste !
Fred : C’est
vrai !
BONUS :
-Dernière chanson
écoutée ?
Fred : Et bah dans
la voiture on s’est fait tout l’album d’Aufgang !
Jon :
Moi la dernière chanson que j’ai écouté
c’était...il y avait My Number de Foals qui passait en bas.
Arthur
et Hugo arrivent
Hugo : Salut !
On interrompt l’interview pour faire des bisous !
-Dernier album
acheté ou téléchargé (illégalement ou pas) ?
Hugo :
Ah ! Moi c’était l’EP de Boize
Noise.
Jon : Moi
c’était l’album Everest de
Girls in Hawaii qui est très très bien..Il est vraiment excellent
cet album.
Fred : En
fait Jon l’a téléchargé parce que c’est moi qui l’ai
téléchargé et je lui ai envoyé du coup il l’a
téléchargé..
Jon : ...De
ton WeTransfer..
Fred : ...
Donc c’est aussi le dernier album que j’ai téléchargé.
-Du coup vous en
pensez quoi de cet album ?
Fred : Ah
ben moi je le trouve fou ! Il est super bien.
Hugo :
C’est un album qui va durer...
Fred :
Je sais pas pourquoi, j’avais une mauvaise
image d’eux et je les ai vraiment redécouverts avec cet
album.
Hugo : En
fait les album précédents...je les trouve pas bien...C’est pour
ça quand vous m’avez parlé de Girls in Hawaii je me suis dit
« mais attends mais ce groupe-là..je comprends pas pourquoi
ils aiment ça ! »...en fait le troisième album change
carément !
Arthur : Je
peux dire pour le futur ? En fait je vais en acheter un lundi,
c’est l’album de Griefjoy.
-Dernier film
vu ?
Hugo :
Moi c’est Jeune et
jolie
Jon : Ben
moi aussi tiens ! (un temps)
Bon, moi j’étais déçu..Ok la fille est magnifique c’est
incontestable mais après...j’attendais que ça parte en fait et
j’ai l’impression c’est resté plat. Je trouvais pas très
crédible la réaction de la famille et...j’imaginais qu’une
famille confrontée à ce genre de découverte exploserait tout d’un
bloc...
Arthur : Un
mec qui regarde Truffaut tous les soirs qui attend que ça
parte...
Hugo : C’est
pas le même genre de film..
Jon
(ironique) :
Je regarde pas que Truffaut, je regarde aussi
Godard..
Arthur (même
ton) : Moi,
la nouvelle vague, j’adore !
Jon :
Il y a aussi Romer, il y a aussi Claude
Chabrol à la bonne époque, il y a aussi Agnès Varda, il y a...je
peux vous faire toutes les références si vous voulez...il y a aussi
le cinéma italien...
Hugo : Les
années 1930...
Jon : Bon
voilà sinon j’ai vu de bons films récement, L’inconnu
du lac...je ne sais pas si vous l’avez
vu... ?
Fred : La
question c’était le dernier hein ! Parce que sinon il y a
trois ans j’ai vu Yamakasi...
Arthur :
Ouais et moi j’ai vu Taxi
3... en 2003...avec Sami Nasseri !
J’adore ce mec !
Jon : Ouais
c’est un mec cool apparemment, il a fait un peu de taule et
tout..c’est un mec un peu...un peu bien.... Voilà non je sais
pas...Autre question bonus ! (rires)
-Dernier livre
lu ?
Hugo : Moi c’est La
part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmidt
qui met en parallèle la vie d’Adolf Hitler, sa vraie vie après
qu’il ait été recalé à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne et
une vie de fiction où il aurait été pris dans cette école-là. En
fait les deux vies évoluent en même temps et c’est très
intéressant et à la fois ça fait un peu peur...
Jon :
Alors le dernier livre que j’ai lu c’est
un livre un peu technique - enfin technique pas vraiment mais de
journaliste - de Moreau et Gorius qui s’appelle Les
gourous de la com’, c’est un truc un peu
sur les dessous de la communication et comment la politique, la
communication, le marketing se sont imbriqués les uns les autres
depuis les années 80 et tous les intérêts qui vont avec.
Arthur :
Moi c’est....
Fred :
...Et bien moi, mon dernier livre (se
tornant vers Arthur), oui parce que je te
coupe la parole...et je me sens très bête parce que j’ai oublié
le nom de l’auteur. C’est un livre que j’ai trouvé dans une
brocante, j’étais attiré par le titre qui est : Quatre
ans dans l’enfer des fous (de
J-M Cervetto NDRL) et en fait c’est le
récit d’un mec dans les années 70 qui raconte son internement
chez les fous. Ce qui est assez marrant...
Arthur :
...C’est vrai que c’est super
drôle !
Jon : Quel
humour !
Fred : ...Ce
qui est assez marrant c’est la vision du mec parce que lui il sait
qu’il n’est pas fou, il sait qu’il est enfermé pour de
mauvaises raisons.
Jon : Et
vraiment quand tu le lis tu lol mais de A à Z quoi ! Tu ris à
chaque page !
Arthur : Du
coup je peux parler de mon livre ou... ?
Fred :
C’est toi qui voit Arthur...
Arthur :
Moi c’était Psychologie
des foules de Gustave Le Bon.
Jon
(riant) :
Il date de 1867celui-là, non ?
Arthur :
C’est ça, fin du XIXème siècle et c’est
le livre de chevet des dictateurs...
Hugo :
C’est joyeux ! Entre Adolf Hitler, ça
et les fous...
Arthur : Non
mais c’est intéressant de voir un peu les changements de
paradigmes en sociologie entre différentes époques...ça fait très
phrase d’intello je suis désolé !
Question de TMCN :
Pourquoi l’ananas ?
Jon : C’est
une longue histoire...en fait on l’a trouvé lors d’un concert et
on a décidé de l’adopter.
Un mot de la fin ?
Jon : Un
mot de la fin ? Euh...‘mot’
Fred :
Euh...bravo (rires)
Jon :
Pierre, un petit mot ?
Fred :
Ouich’ Eaters !
Pierre :
Ouicheaters tout attaché !
TMCN
-Pourriez-vous nous présenter rapidement le groupe ?-Valentin,
bassiste du groupe et puis voilà...-Moi c’est Martin, à la
base je voulais faire de la guitare pour faire Elvis, le retour mais
ça n’a pas marché du coup je me suis dit que faire un groupe se
serait déjà pas mal.
- Jérémy, claviériste dans le groupe et
accessoirement je fais aussi quelques remix pour le groupe...
-Pas
‘accessoirement’ : tu FAIS des remix pour le groupe.
-Moi
c’est Robin, je suis batteur
-Bonjour Robin (rires)
Que vas-tu nous chanter aujourd’hui ?
-...Donc je suis
grand, je suis gaucher..
-Et elle est où ta maman ?
-...Je
suis très sympa et..je fais des études de commerce à côté et
voilà, je vais passer la parole à Adrien !
-Donc je
m’appelle Adrien, je suis le chanteur du groupe TMCN
-Alors pourquoi ce
nom de groupe ?
-Au
départ c’était...une chanson qu’on écoutait beaucoup avec
Jérémy quand on était jeune et...on ose pas trop dire de quelle
chanson il s’agit en fait.
-Non mais maintenant on aime bien
avoir un nom dont personne ne connaît la vraie signification, du
coup on peut dire ce qu’on veut.
-On a dit qu’on aimait bien
‘Thérèse Mange Comme Nous’ !
-On n’a jamais dit
ça...
-Moi j’aime bien !
-Et donc vous avez
un EP qui sort en 2014, c’est ça ?
-Qui
devrait sortir en 2014, ouais
-Non mais on a beaucoup travaillé
ces derniers mois sur ce projet et on va essayer de faire en sorte
qu’il sorte début 2014 / fin 2013.
-Du coup vous pouvez
nous en parler dès maintenant ?
-Ouais,
ça va beaucoup changer par rapport à ce qu’on avait fait avant
parce que déjà on a une vrai batterie maintenant, il y aura
beaucoup moins de boîte à rythmes.
-Non mais ça va être un peu
plus cool par rapport au premier, il y aura moins d’énervement...
-...Et moins
d’influences 80s / 90s ?
-Si
toujours !
-Mais on a vraiment tout mélangé, c’est assez
hybride en fait.
-Ça nous
ressemble plus en tout cas
-On écoute tous des trucs très très
différents donc...
-Non mais en fait ce qui est cool avec la pop
c’est que, dans le sens radical du terme, ça va rester un truc
hyper populaire mais en même temps on va l’enrichir avec des
influences et des sonorités très techniques..avec Adrien par
exemple qui a fait une formation de musicologie et qui a donc un
bagage musical assez important...
-On a décidé de s’arrêter
sur le terme ‘new wave tropical’
-Pourquoi
quand on entend votre musique on pense à Indochine ?
-Parce
que c’est le seul groupe français des années 90 qui marche
encore !
-Mais en même temps la thématique est un peu
androgyne
alors que nous c’est plus rock, plus noir...
-Ce ne sont pas du
tout les même thèmes en fait.
-Vous avez fait un
remix d’un morceau de DUELLUM qui jouent aussi ce soir, qu’est-ce
qui vous lie à eux et pourquoi cette chanson ?
-On
les connaît par Bertrand (un des deux
fondateur de l’agence HMPM qui organisait le concert ce soir-là,
NDRL) et puis on les avait vu jouer au Baron
et on avait pas mal parlé avec eux et ils aiment bien ce qu’on
fait et nous on aimait bien ce qu’ils faisaient...
-Et puis
c’est assez rare qu’on s’entende
aussi bien avec un groupe, ils sont très cools et..c’est pas une
anecdote mais c’est quand même un truc improbable : c’est
le seul groupe avec qui on a pris un verre
avant un concert. Ça fait
trois ans qu’on fait des concerts et on avait jamais fait ça !
-Question de
DUELLUM : Pourquoi vous chantez en Français ?
-Et
ben pourquoi pas ?
-Tout simplement parce que si on chantait
en mongole ou en afghan ce serait moins drôle ! (rires)
-Non
mais parce que c’est notre langue maternelle et même si on aime
beaucoup l’anglais, on adore les sonorités du français et c’est
une autre ambiance et comme c’est quand même la langue avec
laquelle on a grandit on a plus de finesse dans ce qu’on
écrit...
-C’est LA plus belle langue !
-Carrément !
-Avec
l’Italien
-Évidemment !
-Dernière chanson
que vous avez écoutée ?
-Oula je
suis pas sûre qu’il faille le mettre dans le truc : Icona Pop
– I love it !
Non mais c’est parce qu’on est partis tous ensemble cet été et
on écoutait toujours les mêmes musiques un peu pourries donc...
-On
a beaucoup écouté Maître Gims aussi !
-Moi c’était sur
le dernier album de MGMT,
c’était Mystery Disease.
-Moi
c’était la B.O. de Matrix mais je sais pas de qui
c’était..
-Moby ! C’est Moby qui a fait un truc pour la
B.O. de Matrix !
Suzon et Mathilde