Vous n'avez plus qu'un mois pour aller
voir Combas au Musée d'Art Contemporain de Lyon, et nous, nous
n'avons que quelques lignes pour vous convaincre d'y aller.
Combas c'est l'art de provoquer sans le
dire. C'est une explosion de couleurs, de coulures, de cool.
« Comprenne qui pourra ».
« Comprenne qui pourra ».
Le style même de l'artiste fait débat,
dérange, déconcerte, désespère, déplaît.
Dessin, des seins ; dénue, des
nus. Dérangeant.
On aime, on déteste. On est surpris.
Choqué même. Mais c'est un petit peu le but.
« Je broie du beige parce que
j'ai plus de noir à broyer »
Et même si vous n'aimez pas Combas, la
conception de l'exposition reste ingénieuse et ne laisse pas
insensible.
Vous y retrouverez forcément quelque
chose de vous. La diversité des inspirations est telle que rien
n'est laissé à part...Ou au hasard.
Vous pourrez admirer Combas à l’œuvre.
Enfermé entre quatre murs du musée, dans un laboratoire
expérimental qui fait plutôt office de cage à fou que d'atelier.
Vous pourrez écouter ses playlists,
allongé dans de gros poufs ; vous pourrez écouter son groupe,
lire ses textes : Hymnes déjantées au sexe, à la folie
humaine, aux femmes, à l'art, à la drogue. Explicatifs ou
non des tableaux, anecdotes crues et délurées ; parfois
dénuées de sens pour nous, simples visiteurs.
Avis aux amateurs de musique et
particulièrement à ceux du Velvet (Underground) ou de Bowie :
Le troisième étage est sûrement la plus belle pièce. Murs de
vinyles, œuvres psyché-musicales, sculptures arty et films
délirants au programme. Interactif ? Non hyperactif !
(On retiendra aussi les réécritures
des poèmes de Bertrand, de Rimbaud, des musiques de Ravel, les
tableaux d'inspiration andalouse et tant d'autres encore !)
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