J'ai
vu (Printemps - Été)
par Mathilde
*A
éviter sauf sous la torture
**
Mais encore?!
***
Pas mal
****
Carrément ouais!
***** Fantastique, sublimissime...
***** Fantastique, sublimissime...
Les sorties de l'été
Il est beau le pays des épouses
malheureuses, l'Italie du sud et ses couleurs estivales. Avec une
histoire, certes peu originale, mais qui a le mérite d'être sans
prétention, Pippo Mezzapesa, le réalisateur, redonne de
l'authenticité à la chronique adolescente.
Veleno (« poison »), issu d'une famille aisée et Zazà, jeune footballeur des quartiers populaires, 15ans, dépassent leur statut sociale et deviennent inséparables. Jusqu'à leur rencontre avec Annalisa, beauté hypnotique, fausse fille facile, fille à problèmes.
Veleno (« poison »), issu d'une famille aisée et Zazà, jeune footballeur des quartiers populaires, 15ans, dépassent leur statut sociale et deviennent inséparables. Jusqu'à leur rencontre avec Annalisa, beauté hypnotique, fausse fille facile, fille à problèmes.
Sur un fond pop rock un trio amoureux
platonique (ou presque) se développe, évolue, explose soudainement.
Trop court, trop frustrant. Une petite heure et demie de fraîcheur,
d'italien, de vie.
Dark Shadows de Tim Burton 2012 ***(*)
Histoire vampiresque aux antipodes de
Twilight. Sous un scénario simple qui frôle parfois le cliché, la
joyeuse bande d'acteurs menée par Johnny Depp, pantin de Tim Burton,
s'embarque dans une sombre comédie burlesque. Prévisible mais bien
menée la fin laisse le spectateur rassasié de vampires et autres
créatures. Eva Green et Helena Bonham Carter restent, à ce jour,
deux des meilleures actrice rapport qualité/beauté.
Belle surprise qui rend Kristen Stewart
moins transparente et presque supportable et surtout, qui donne envie
de lire le livre.
Énorme surprise qui confirme que Sam
Riley est un grand acteur et qui révèle Garrett Hedlund dans le
rôle du « héros idéal » qu'il n'a aucun mal à
interpréter. Son physique, sa mentalité, même sa voix semblent
avoir été fait pour le film.
Pas de déception à avoir quand on a
pas lu le livre. On profite juste de ces belles images, des cadrages
et d'une photographie authentique.
Men in Black 3 de Barry Sonnenfeld 2012
**
Bon, les blockbusters américains c'est
pas mon truc. Mais de temps en temps on se laisse aller. On passe un
bon moment et on oublie...On oublie presque de quoi ça parle, on
retient surtout Will Smith et son petit gadget plutôt utile quand on
y réfléchi...Dont j'ai aussi oublié le nom.
The Amazing Spiderman (3) de Marc Webb
2012 **
Bon, les blockbusters américains,
c'est vraiment pas mon truc. Mais une deuxième fois de temps en
temps, on se laisse traîner. Il faut avouer que celui là était
meilleur que le dernier Spiderman que j'avais vu (celui avec Kirsten
Dunst), en plus le super héros a l'air vraiment intelligent et en
devient presque attachant. L'Eduardo Saverin de The Social Network
(celui qui joue aussi Spiderman, au cas ou vous soyez un peu perdu) a
bien joué son coup. Divertissant.
Titanic de James Cameron 1997 ***
Après un peu plus de 17ans d'existence
il fallait quand même finir par voir LE film culte. Maintenant, on
ne me regardera plus avec des yeux tout ronds « T'as pas vu
Titanic ?! ».
Verdict : Léonardo Dicaprio est
plutôt agréable à regarder, bien que très niais dans le film,
Kate Winslet est comme d'habitude : époustouflante. L'histoire
d'amour est pathétique, l'histoire du naufrage beaucoup moins.
Effectivement c'est un film à voir...une fois.
Inception de Christopher Nolan 2010
****
Coup de cœur pour un scénario précis
et envoûtant et des effets spéciaux à tomber par terre bien que
destinés à épater la galerie. On ne rêve plus de la même façon
après avoir observé Léonardo Dicaprio et son équipe manipuler
l'univers onirique de tout un chacun. Ellen Page est lumineuse et
Marion Cotillard effrayante. Seul regret, la fin très « blockbuster
américain » qui enlève du charme à ce film d'action
intelligent.
Pirates des Caraïbe 4 de Rob Marshall
2011 *(*)
Malgré son casting plutôt alléchant
et des acteurs toujours aussi doués, le film ne décolle pas plus
que les deux derniers. Même les « blagues » de Jack
Sparrow se noient (jeu de mot à leur image). Tant pis.
Les Liaisons dangereuses de Stephen
Frears 1989 ***
Belle adaptation d'un roman pourtant
difficile à interpréter. Stephen Frears place d'emblée son
opinion, Valmont et Merteuil sont diaboliques. Malkovich et Glenn
Close ne peuvent que servir leur rôle pervers et démoniaque. Très
sensuel et provocateur, le film manque d'un soupçon de subtilité,
clé essentielle du livre.
De l'autre côté de Fatih Akin 2007
***(*)
Très loin du dernier film de Fatih
Akin, De l'autre côté est plus du côté de Ken Loach que du côté
comédie hype de Soul Kitchen.
Entre Hambourg et Istambul, histoires
politiques se mêlent aux histoires économiques et amoureuses de six
personnages de nationalité et de génération différente.
Poursuite, perte, ils cherchent tous quelque chose pour finir par en
trouver une autre. La mort ? La vie ? Un peu des deux
sûrement.
Tierra y libertad/Land and Freedom de
Ken Loach 1995 ***(*)
Un vieil homme meurt, ses souvenirs
restent pour sa petite fille. La guerre d'Espagne, la lutte, la
fraternité entre les peuples, l'amour. Tout y est et le résultat
donne une image émouvante de cette période. Sans être un
documentaire, on en ressort instruit.
Le Patient anglais (Oscar du meilleur
film 1997) de Anthony Minghella 1996 *****
Fin de la seconde guerre mondiale, une
infirmière de la croix rouge (Juliette Binoche dans toute sa
splendeur, oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour ce
film) s'arrête dans un monastère pour attendre la fin du Patient
Anglais, homme mystérieux, brûlé jusqu'au cœur. Flashback après
flashback, le temps est remonté à la veille de la guerre. Ici
commence l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Ralph
Fiennes en géographe bourru et solitaire et Kristin Scott Thomas,
femme d'un photographe forme le couple aux étreintes les plus
passionnels et désespérées qu'il puisse exister. La Toscane, le
désert, des paysages à couper le souffle, la beauté, tout
simplement.
Whatever Works de Woody Allen 2009 ***
Optimistement drôle, le film n'est pas
comme trois des cinq derniers films de Woody Allen, un guide
touristique d'une ville européenne. Et pourtant New York, à travers
les yeux de ce vieil homme, suicidé raté, angoissé (etc), paraît
plus comme Paris, Rome ou Barcelone que comme la capitale des gratte
ciels. L'histoire est un joyeux cercle d'actions qui semblent se
répéter tout au long du film. Une jeune fugueuse se réfugie chez
un vieil homme, il tombe sous le charme, ils se marient, et la
débutent les problèmes. Des décennies de différence d'âge ne
s’effacent pas si facilement...
Rafraîchissant, le film n'est pas le
chef d’œuvre de son réalisateur mais reste assez à son image
pour se fondre dans sa filmographie.
Quand Harry rencontre Sally de Bob
Reiner 1989 ***(*)
Comédie sentimentale ou amicale ?
Telle est la question que pose le film. L'amitié homme/femme
est-elle possible sans arrières pensées sexuelles ? On suit
donc 12ans de la vie de Harry et Sally qui tout d'abord, se détestent
et finissent par devenir amis (et plus avec les affinités). Leur
personnalité est attachante, l'attitude coincée à première vue de
Sally et l'humour grinçant d'Harry créé une bulle de charme autour
de ce couple improbable. Utile pour passer un bon dimanche soir !