J'ai
vu (Fin 2012)
par Mathilde
*A
éviter sauf sous la torture
**
Mais encore?!
***
Pas mal
****
Carrément ouais!
***** Fantastique, sublimissime...
De très bons films, des BO absolument fantastiques... Ça méritait bien une petite playlist spécial "J'ai vu (Fin 2012)". Disponible ici (Deezer).
FIVE STARS (Catégorie bien remplie cette fois-ci!)
The Indian Runner ne se raconte pas, il
se vit. Ne restent que des images : Le désespoir résigné de
Joe. La moue ingénue de Dorothy. Et surtout, Frank
(Viggo Mortensen) le visage enfumé, le regard bon mais le sourire
mauvais.
1968, Joe et Frank
sont frères, le premier vit tranquillement, devenu policier après
la vente de sa ferme il essaye vainement d'aider le second qui
revient du Vietnam, vadrouille entre prison et hôtel miteux
cherchant désespérément un sens à sa vie, avec accrochée à lui,
la jeune Dorothy.
Sean
Penn créé un paradoxe entre la violence des images et la beauté
qui s'en dégage, la
tension est partout ou Frank apparaît, le regard de Viggo Mortensen
hante l'ensemble du film. Et puis il y a cet Indien qui court, qui
court pour grandir. Il y a encore cette chanson de Bruce
Springsteen : Highway Patrolman, I
got a brother named Franky and Franky ain't no good, scénario
musical.
L'étoffe des héros de
Philip Kaufman 1983
*****
Piloter un petit avion, traverser pour la première fois le
mur du son au dessus des immensités
américaines, boire un verre, remonter dans l'avion, aller
toujours plus vite, tomber, se relever. Tout ça, c'est la classe
absolue de Chuck Yeager (Sam Shepard).
De 1947 aux années 60, du
franchissement du mur du son à la conquête spatiale on suit
parallèlement l'histoire de Chuck et celle des sept premiers
astronautes américains. Compétition de vitesse, préparation
physique intensive, début de l'omniprésence des médias, angoisse
des femmes de pilotes, John Kennedy, Krouchtchev, Guerre Froide...Le
film fleuve couvre une multitude de sujet en apportant une belle
réflexion sur le danger, la gloire et l'importance de la
médiatisation.
A voir également du même
réalisateur : L'insoutenable légèreté de l'être
A
voir avec Sam Shepard : (acteur
et scénariste) Don't come knocking de Wim Wenders, (scénariste)
Paris Texas de Wim Wenders
Le
discours d'un roi de Tom Hooper 2010
*****
Pour
ma part j'ai toujours trouvé le bégaiement attendrissant, parfois
même charmant. Mais il est vrai que quand on s'appelle George VI et
qu'on doit prononcer un discours radiophonique d'entrée en guerre
contre l'Allemagne, il vaut mieux avoir un bon orthophoniste pour
régler le problème. Logue est l'homme de la situation et ses exercices originaux rendent les scènes de pratique hilarantes. La
(presque) authenticité de l'histoire fait découvrir la monarchie
anglaise et ses codes sous un angle légèrement plus intéressant
que celui des médias qui commentent le dernier mariage en date par
exemple... Le film humanise ce monde qu'on croit si lointain du notre et finalement, avant de raconter le combat d'un roi, le film
parle du combat d'un homme. La photographie et la mise en scène sont
précises et les trois acteurs principaux (Firth, Bonham Carter,
Rush) sont « délicieux » !
Drive de Nicolas Winding Refn
2011 *****
Difficile d'être objectif face à un
tel...film. Si peu de paroles, tant de frissons. C'est un
déchaînement de force qui marche aux côtés d'une extrême
douceur. Au final l'histoire a été vue, vue, vue et revue au
cinéma, le scénario est plutôt habituel pour un bon film
d'action. La particularité de Drive ? L'ambivalence du
personnage, le charisme fascinant du Driver/Ryan Gosling. Les
claviers vintages, l'electro-pop des années 80-90 et celle de
Kavinsky apportent une touche planante à l'ambiance enivrante du
film.
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain
de Jean Pierre Jeunet 2001 *****
Ça
doit être la lumière du film...Ou peut être les couleurs. Le halo
vert des gares, les toits orangés de Paris. Le Fabuleux destin
d'Amélie Poulain, c'est un vieil ami, un ami d'enfance qui rappelle
des souvenirs chaleureux. La voix d'André Dussollier nous parle avec
des images, des sensations, des odeurs et à chaque fois que mon
chemin croise celui d'une crème brûlée ou d'un sac de grain, le
petit sourire en coin d'Audrey Tautou s'impose à moi. A
chaque visionnage, de nouveaux détails me sont dévoilés et la scène
du baiser reste l'une des plus belles du cinéma français. Chaque
personnage est unique, cliché mais dans le bon sens du terme puisqu'on a tous dans
notre entourage une Mme Suzanne, une Georgette, un Lucien,un
Collignon et au fond... On a tous un petit peu d'Amélie en nous.
FOUR STARS
Une éducation de Lone
Scherfig 2009 ***(*)
Londres, 1960. Une lycéenne brillante
rêve d'entrer à Oxford jusqu'à ce qu'elle rencontre un bel homme
au métier un peu louche, un peu trop vieux pour elle, qui l’entraîne
dans les soirées mondaines. Elle oublie peu à peu ses études,
s'envole sur son petit nuage. L'atterrissage n'en sera que plus
douloureux.
Une belle leçon sur l'émancipation
des femmes, sur l'amour et même sur la famille.
Les décors et les costumes élégants
sans être prétentieux sont mis en valeur par une photographie à la fois claire et rigoureuse. La lumière générale rend parfaitement bien l'atmosphère
du passage de l'adolescence à l'age adulte.
Scénario de Nick Hornby (High
Fidelity, Juliet Naked chroniqué ici)
Les bien aimés de ChristopheHonoré 2011 **** <-- Chronique déjà publiée
Submarine de Richard Ayoade2011 ****(*)
<-- Chronique déjà publiée
Le Seigneur des Anneaux - Le retour du roi de Peter Jackson 2003 ****
Je n'aurais pas du voir...
Friends with benefits (*)
Un gros navet. Et comme dans tous les gros
navets, on se marre bien au début et on trouve la Happy End
pitoyable de pathétique à l'américaine. Cliché, cliché, cliché.
Sinon l'histoire, on s'en fou un peu, d'ailleurs y a-t-il vraiment
une histoire ? Mais au cas vous voudriez quand même la
connaître, c'est un mec qui débarque à New York pour être
directeur artistique de GQ (Big cliché), sex entre amis avec la
fille qui l'a accueilli à New York (Mila Kunis, jolie, branchée,
bohème...Cliché!), ils arrêtent de coucher ensemble, ils sortent
avec d'autres gens, ça ne marche pas, ils partent à LA dans la famille
de Justin Timberlake (père Alzheimer, neveu bizarre, sœur
protectrice...Clichés). Ils tombent amoureux, il refuse de
l'admettre, elle se tire, il comprend pas, il finit par comprendre.
Il se rend compte qu'il l'aime, il organise un flashmob (la ce n'est même plus du cliché, c'est du pur ridicule) dans la
grande gare centrale, ils s'aiment...Blablabla et cetera, ils se
marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Moi cynique ?
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