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FAUVE est une secte ! Du moins ils en ont le magnétisme.
Ils mettent des mots sur ce qu'on aimerait pouvoir sortir, dire,
crier. Sur ce qu'on ne sort pas, sur ce qu'on n'ose pas dire, sur ce
qu'on ne criera sûrement pas.
Et ça paraît si simple, c'est limpide, rapide comme une décharge
électrique.
C'est une machine dont les rouages ont des visages sans noms, une
voix qui devient très vite une obsession.
Une machine tellement anti-hype, aux antipodes de tous les codes que
paradoxalement, elle ne peut que devenir un phénomène.
Malheureusement.
FAUVE c'est le groupe que tu aimerais garder pour toi, mais que tu ne
peux pas t’empêcher de faire écouter aux autres. Ah les autres...
Pour partager. Parce que ça en vaut la peine.
I am Jack's cold sweat quand ils me parlent des Nuits Fauves. FAUVE
est un Fight-club musical, tellement révolté, révoltant qu'il
déclenche cette fascination. Cette sensation qui te prend au ventre,
qui te donne des frissons dans la colonne vertébrale.
Ils sont très différents, et pourtant dans la même veine que
Popular de Nada Surf, parfois Benjamin Biolay ou Bashung. On pourrait
en citer d'autres mais ça ne sert à rien. Pour une fois, savoir à
qui ils ressemblent n'importe pas, savoir si d'autres l'ont fait
avant importe peu. De temps en temps il faut seulement reconnaître
qu'il est possible d'aimer juste comme ça, en tombant dessus par
hasard, par curiosité ; sans avoir besoin de lire sur FAUVE,
sans avoir besoin d'écouter ce qu'on dit sur FAUVE, juste en se
laissant flotter.
C'est une vengeance contre l'absurde, une ode à la vie, une
provocation lancée à la mort. Il serait excessif de dire que dans
leurs paroles réside toute une génération, mais on a cette
impression de déjà vu incessante, celle qui fait tomber les
masques, qui fait palpiter plus vite le sang dans les veines, qui
nous déshabille tout entier et qui rentre dans notre intimité.
On suit cette voix les yeux fermés quand elle nous parle de vivre,
vraiment. Qu'il est facile de suivre. Comme c'est agréable. « On a souvent envie de jouer au rebelle. » Mais au final qu'est ce
qu'on fait ? Rien. Eux ont décidé de parler, sur un fond
planant qui mélange les styles sans vraiment en avoir un
particulier.
Difficile de décrire plus. Il faut l'écouter pour le penser. Et
quand la chanson se termine, plus rien, l'éclair de génie qui nous
a traversé s'est tiré, aussi vite qu'il était venu.
"Bonsoir"
Parce qu'il est urgent de vivre et qu'eux nous font vivre un peu
plus.
Désespoir ! Il n'y a plus de
place au Marché Gare.
Mathilde
Qu'ajouter après cette description,
que dis-je, cette ode
Mélangeant à merveille poésie et
musique, FAUVE créé un style indescriptible, bourré d'émotions et
si touchant qu'on ne peut qu'en vouloir plus, encore plus, toujours
plus. FAUVE, ce sont d'anciens vers retrouvés sur un papier au fond
d'un casier. Pleins d'amour, intemporels, et si proches. C'est le mal
du siècle, c'était demain et ce sera hier. C'est simple pour dire
des choses complexes. Mais surtout, FAUVE, ça ne se raconte pas.
-replay-replay-replay-
Silvio
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