Tout ça sur une péniche !
LA MARQUISE 10/11/12
« La crwème de la crwème ! »
Un petit verre pour bien commencer la
soirée, un bref coup d’œil aux alentours et c'était déjà
parti.
Les Lion Clarks commençaient. Sans voir ni la scène ni le groupe, on sent d'abord une belle énergie dans les arrangements, une sorte de violente timidité. Lion Clarks c'est un peu la candeur British de Luke Pritchard (The Kooks) avec un groupe plus pêchu, plus énervé. Plus rock aussi. Impression confirmée en se rapprochant de la scène, attitude timide mais pas statique avec une énergie brute. A retenir : une basse entraînante, des solos un peu partout... En bref une sympathique ouverture.
Les Lion Clarks commençaient. Sans voir ni la scène ni le groupe, on sent d'abord une belle énergie dans les arrangements, une sorte de violente timidité. Lion Clarks c'est un peu la candeur British de Luke Pritchard (The Kooks) avec un groupe plus pêchu, plus énervé. Plus rock aussi. Impression confirmée en se rapprochant de la scène, attitude timide mais pas statique avec une énergie brute. A retenir : une basse entraînante, des solos un peu partout... En bref une sympathique ouverture.
Il fallait aimer les envolées dans les
aigus, les claviers un peu Vintage et l’effronterie pure et simple
(on ne s'appelle pas Yatch, Limousine & Diamonds pour rien) pour
apprécier le deuxième groupe de la soirée. Un brin de MGMT dans la
voix, ou encore si on pousse à l'excès une légère impression de
Fancy.
Un peu abusif, je vous l'accorde.
Une petite préférence pour « On
aime beaucoup la chanson suivante, c'est un vieux morceau ». Si
vous recroisez les YLD au détour d'une scène vous reconnaîtrez
peut être la chanson dont je parle.
Petite peur après les premières notes
de 505 des Arctic Monkeys. Reprise très ambitieuse, assumée par le
batteur qui se déplace vers le micro et le clavier le temps de deux
chansons. Dur de faire mieux que l'originale même si l'ensemble tient la route, on perd une bonne dose de subtilité. La faute à qui ?
Difficile à dire. Les YLD n'y sont pour rien, c'est Alex Turner qui
place la barre trop haut.
Dommage que le groupe n'ait apparemment
pas joué sur scène depuis un petit bout de temps, les
enregistrements sont prometteurs.
Ils ont fait pété le pot
d'échappement et tant mieux. Petit coup de cœur de la soirée pour
Main Square. Une bonne piqûre d'adrénaline. La Marquise n'a pas
coulé mais elle a bien tangué pendant un set presque trop court !
Ils ont l'air de bien s'éclater, ils ont le sourire et le partagent
généreusement. Encore une basse enivrante, une batterie
haut-perchée ; deux guitares efficaces. Définitivement shootés
aux Arctic Monkeys, on retrouve aussi parfois des ambiances façon
Razorlight, The Vaccines ou The Fratellis, exception faite que la voix a un je ne
sais quoi différent de celui de Turner (encore lui) et Borrell. Un
dynamisme monstrueux et une bonne dose de charisme qu'on espère
revoir très vite à Lyon ou ailleurs.
Quant aux Freeds... Leurs nouvelles
chansons. Leurs nouveaux arrangements. Encore une fois c'est
l'unanimité.
« C'est toujours sympa d'aller
voir les Freeds ! ». Et c'est vrai : on est assuré
de passer une bonne soirée, l'organisation est impeccable et
l'ambiance toujours agréable.
Il faisait très chaud sur scène et
dans le public autour de 22h30 quand ils sont montés sur scène.
Et c'est avec plaisir qu'on voit peu à
peu se renouveler le répertoire : le concert commence par deux
nouvelles chansons à la hauteur des précédentes, toujours
dansantes et enjouées.
On a déjà trop parlé des classiques
( Sex, Please don't go, African Revolution, For You (plus de maturité
dans le nouvel arrangement, une progression visible et confiante) ou
She's my baby now) et ce serait se répéter de dire qu'on aime
toujours autant.
Petit clin d’œil pour Mélia, unique
fille sur scène ce soir là, ça fait du bien un peu de féminité
dans ce monde de mecs en sueur.
A la prochaine!
Mathilde
Les kikis de Main Square étaient fous!
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