31 décembre 2012

Articles écrits par Mathilde Dumazet sur Our Degeneration

Articles écrits par Mathilde Dumazet sur Our Degeneration


Interviews (Musique)

Quatre questions bonus à Girls in Hawaii en complément à une interview complète réalisée pour La Boîte à Musique Indé

Interview de Francis Richert, programmateur du festival de musique Changez d'air et responsable du pôle Musiques actuelles du conservatoire de Lyon

Billie

Salmon Fishers

Pomme (Claire)

Ladybug and the Wolf

Unibox

Freeds
The Flows
Dark Matter
Spam
Frogs
Upon the Bridge – Duellum - TMCN
Playme


Critiques (Musique)

Jack White

The Kooks

Patti Smith | Lou Doillon

June & Lula

C2C, Lou Doillon, The XX, Cat Power

Fauve

Joe Bel

Alone with everybody

The Wind

Pomme (Claire)

Lou Lesage

Travel Check

Panic Station

Anosmiaques


Chansons de la semaine (une trentaine d'articles) :


Concerts

Jack White | Peggy Sue

Arctic Monkeys | Tame Impala

The Kills | Week End

The Kooks | FiN | Morning Parade

Changez d'air : Fake Oddity | Frederic Bobin | Alex Beaupain

Madeleine Besson

Twin Arrows | Gina

La Pie | Jüne
Jesse K | Nina Fleury
Frogs
Freeds | Pomme (Claire)
The Genital Panik | Freeds | Blast


Critiques (Cinema)

Americano de Mathieu Demy (article relayé par le réalisateur sur son compte Facebook)

Les Bien aimés de Christophe Honoré

La piel que habito de Pedro Almodovar

La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli

L'Apollonide, Souvenirs de la maison close de Bertrand Bonello

Submarine de Richard Ayoade

Millenium, The Girl With the Dragon Tattoo de David Fincher

Laurence Anyways de Xavier Dolan

Django Unchained de Quentin Tarantino

J'ai vu : catégorie dans laquelle je commentais brièvement tous les films que j'avais vu pendant une période donnée

Top five des meilleurs BO de films/réalisateurs : http://our-degeneration.blogspot.fr/2011/07/top-five-les-meilleures-bo-de.html


J'ai lu : catégorie dans laquelle je commentais brièvement tous les livres que j'avais lu pendant une période donnée
Bob Dylan, Stephen King, Sigmund Freud, Jean-Paul Sartre, Raymond Queneau, Franz Kafka, Albert Camus

Jean-Paul Sartre, Jean de La Bruyère, Marie Darrieussecq, Anne Wiazemsky, Mary Ann Shaffer et Annie Barrows, Choderlos de Laclos

Eduardo Manet, Marie Darrieussecq, Paul Eluard, Charles Baudelaire

Katharina Hagena, P.G.Wodehouse, Mary Higgins Clark, Bernard Marie Koltès, Marguerite Duras, Mme de Lafayette, Lolita Pille, Pavel Sanaïev


Critiques (Littérature)
Les chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin

Juliet Naked de Nick Hornby


Théâtre

Amphitryon de Molière

Emma de Dominique Breda avec Julie Duroisin


Arts visuels

Biennale de l'art contemporain de Lyon 2011

Fondation Gianadda, Claude Monet

Soulages au Musée des Beaux-Arts de Lyon

Combas au Musée d'Art contemporain de Lyon

Chronique estivale (concerts, voyages, spectacles)

Chronique hivernale (concert de Black Keys, expo Dali au Centre Pompidou, George Dandin de Molière, Broadway Melody, La Fausse suivante de Marivaux)




22 décembre 2012

Twin Arrows + Jina

Live report - Chronique de la future domination féminine

Twin Arrows + Jina au Trokson 15/12/12

La semaine dernière, Télérama titrait « Le déclin de l'empire masculin ». Belle coïncidence puisqu'il n'y a pas moins d'une semaine exactement, le Trokson a été littéralement envahi par Jina et Twin Arrows : deux groupes menés par deux chanteuses hyper charismatiques.

L'une, la voix déchirée, le regard emprunt de désinvolture et d'un « je m'en foutisme » provocant, détruit tout sur son passage. Nos oreilles, à la limite, ce n'est pas grave...ça en vaut largement la peine ! Jina, est une détonation, dès les premières notes, elle nous prend à la gorge, impossible de ne pas être aimanté.
Si les musiciens sont plutôt discrets dans l'attitude (il faut dire que bouger dans 50cm² ce n'est pas très évident), ils ne le sont pas au niveau des décibels. C'est d'ailleurs parfois étonnant de voir la souffrance au niveau des tympans se transformer en pur plaisir. Jina donne un sens musical à l'expression « faire du bruit ». Dommage que les versions studio soient rares, on aurait bien prolongé le plaisir et réécouté à volonté le set entier!
On note quelques influences pop mais c'est le cri des chanteuses de rock (parfois grunge bien trempé) qui a résonné dans la cave du Trokson (cri qui rappelle celui de Fiona Apple, chanson de la semaine #39... impressionnant d'ailleurs comme les adjectifs qui s'appliquent à l'une s'appliquent à l'autre!). 
Néanmoins c'est plutôt agréable quand ça se calme, enfin calme... tout est relatif ! L'intensité n'en est que décuplée et les ballades, souvent assez sombres, sont remplies d'émotions. 
On en ressort le cœur battant et les oreilles bourdonnantes !

L'autre chanteuse, c'est Éléonore des Twin Arrows. Voix grave, murmures impatients et mélodies saccadées suspendent chaque chanson dans la saturation électrique de la cave.
Plus exubérant, plus parisien aussi, c'est pourtant de l'autre côté de l'Atlantique que le groupe nous emmène, à des milliers de kilomètres de la capitale. 
Trempés de sueur, les Twin Arrows nous trimbalent entre anciennes (White room, Sleepwalker's burn et Soup of rocks sont de purs instants rock and roll) et nouvelles chansons d'un album qu'on attend, fébrile !
L'ambiance est sous pression et les petites envolées psychédéliques et punks n'en sont que plus jubilatoires. 
Peut être était-je simplement de bonne humeur ce jour là pour ne trouver que peu de défauts au concert, ou peut être les groupes étaient-ils simplement très bons. A méditer.

Le public (masculin et féminin) était béat, vous ne serez donc pas surpris en apprenant que la chanson de la semaine #41, Injured Night, s'est placée en à peine une semaine 10ème de nos articles les plus visités et 1ère des chansons de la semaine les plus populaires.


Alors va-t-on vraiment vers le déclin de l'empire masculin dans le monde du rock ? Les filles se font pourtant encore plus rares sur la scène que leurs congénères masculins, la preuve, samedi dernier : 3 filles contre 6 mecs. Et encore...ce sont des exceptions puisque d'habitude, les quotas sont encore plus déséquilibrés.
Dommage car souvent, une présence féminine apporte la sensualité et l'humilité qui manquent chez les boys band. 
Il semblerait cependant que le cliché de la fille, source de conflits et cause de la séparation des groupes, se soit transformé en gage de qualité.
En attendant, ce qui est sur, c'est que le rock français vu depuis la province, il ne se porte pas trop mal!

Mathilde

12 décembre 2012

Chanson de la semaine #28

Injured Night
Twin Arrows
2012



A la question « Et toi, t'écoutes quoi comme musique ? », qu'avez-vous l'habitude de répondre ? Quels sont les premiers mots qui s'échappent de votre bouche ?
"De tout!"?

Je n'échappe pas à la règle, j'écoute de tout. Mais la musique qui fait s'emballer mon cœur dans ma poitrine et disjoncter mes neurones, c'est le rock and roll/bluesy/garage.
Façon The Kills (live report du concert au transbordeur), Jack White (live report du concert au transbordeur) ou The Black Keys (bientôt un live report du concert à la Halle Tony Garnier).

Et puis dans cette même lignée, il y a les Twin Arrows.
Et tout comme The Kills, Jack White, et les Black Keys, les cinq parisiens débarquent à Lyon pour un concert (ce week end). 
On les attend depuis un petit bout de temps, alors pour fêter ça, Injured Night est à l'honneur cette semaine!

Avec sa guitare comme celle de Misirlou (thème traditionnel grec modernisé par Dick Dale, utilisé par Tarentino et saboté par les Black Eyed Peas), la chanson ressemble à l'ouverture de Pulp Fiction : c'est une explosion.


Voilà, c'est l'effet que ça me fait. Je suis happée par le rythme, le suspens et ce riff garage à souhait. C'est un kaléidoscope d'images qui s'impose : une course poursuite, une cigarette ("watching my cigarette burning") les paysages qui défilent à toute vitesse sur les bords de l'autoroute. Mes clichés préférés.
Cris/murmures, basse et guitares trépignantes, batterie alarmée ; hold up réussi !

Mathilde

4 décembre 2012

Joe Bel - Chronique

Chronique d'une demoiselle prometteuse : Joe Bel
(On l'avait loupé de peu au festival Changez d'air, on se rattrape donc maintenant!)

EP In the city et plus puisqu'il y a affinités.

Sous une apparence fragile compensée par une crinière flamboyante, se cache une bombe d'énergie à retardement. Un timbre comme on en trouve parfois, une voix qui nous emprisonne. 
Profonde et déchirée, elle pourrait être celle de la deuxième fille de Sting, Coco. En effet, on retrouve à peu près la même sensibilité et le même genre de chant chez les deux jeunes filles, particulièrement si on écoute Bohemian Love à la suite d'In the City. En cherchant un peu, on retrouve également l'ambiance hétéroclite de Nothing like the sun (deuxième album solo du chanteur de The Police) chez Joe Bel.
De telles références n'enlèveront pourtant rien à l'authenticité envoûtante de la jeune artiste. Chaque chanson respire le « made in home », chaque titre est un élan de spontanéité. Pas de limites précises, des influences éclipsées par des arrangements dénués de toute prétention : Pop sans frontières.
In the City est un EP plein d'incertitudes et pourtant très prometteur :
Joe Bel nous balade dans son univers acoustique (guitare/voix parfois accompagnées de discrètes percussions). Le tout dynamise les trois chansons d'ouverture : In the City, Dig et No no. Chaque syllabe claque et s'accorde avec le groove de la mélodie.
C'est sur la douce Before que l'émotion est la plus forte, berceuse pleine de délicatesse pendant laquelle une petite voix nous souffle à l'oreille qu'elle ne va pas tarder à faire beaucoup de bruit.
L'EP se clôt sur Ten, plus allante, plus pressée et enfantine comme le suggèrent les paroles « I'm feeling like I'm ten ». Bel élan d'insouciance.

Deux autres chansons qui ne figurent pas sur l'EP sont en écoute ici.
Sur Stronger et Lonely as I am, vieille soul et Rhythm and Blues sont subtilement mélangés  tandis que la voix apporte une bonne dose de fraîcheur. Le résultat fait écho à des chansons comme la reprise de Jailer par Asa. 
Plus électriques, les deux morceaux sont tout aussi naturels et sincères que les précédents bien que mieux parés pour de plus grandes scènes.

En parlant de scènes...
Mais aussi le 6 décembre à Annemasse, le 15 à Vesoul, le 25 janvier à Annonay, le 13 février à Lyon, le 14 à Paris, le 6 mars à Annecy, le 21 à Caluire, le 5 avril à Mâcon et le 20 à Thodure.
Toutes les infos sont ici et sur sa page facebook !

Mathilde

1 décembre 2012

Once - Chronique cinéma par Silvio de Vision Jeune



WANTED

Once
(race : film genre : androgyne)

Échappé dans les cinémas d'Irlande le 23 mars 2007

Le suspect est extrêmement dangereux : ceux qui l'ont vu une fois ont par la suite tout fait pour le revoir. Il est aussi précisé que ses victimes se sentent obligées de mettre toute la BO sur leurs MP3 !

La musique qu'il diffuse peut vous rester dans la tête plusieurs mois après vision !

Il échappe aux règles habituelles : il a été produit avec un budget très faible, et tous les participants à sa création sont des volontaires.

Les acteurs n'en sont pas : ce ne sont à la base que de simples musiciens !

On peut se laisser berner par son histoire d'amour traditionnelle, mais qui cache en fait l'union d'un homme, d'une femme, et de la musique (à la fois!).

Il fait des ravages partout où il passe ! Prenez garde !


Ceci est un message de l'institut national de la protection des amateurs de mauvais films (INPAMF) et de l'association des fans de musique nulles (AFMN).