14 octobre 2013

Interviews - Upon the Bridge - Duellum - TMCN - Soirée HBPM - Batofar

Arrivée au Batofar, interviews délirantes, concerts intenses. La soirée du 20 septembre s'est enchaînée à toute vitesse.
Tellement vite que l'on a malheureusement raté le début du concert d'Upon the Bridge (dont l'Ep sort aujourd'hui même). On l'a d'ailleurs bien regretté. Le groove des quatre parisiens nous a fait sautiller. Belle réussite pour un tout début de soirée avec un Batofar peu rempli mais enjoué. Mention spéciale pour la basse créatrice d'énergie et pour la voix qui a failli nous faire penser à Jim Morrison.
A peine le temps de sortir discuter avec les charmants organisateurs de la soirée : HBPM, que le concert de TMCN a déjà repris.
Belle surprise. On entend moins Indochine dans les versions live que dans les versions studio mais plus des groupes anglais de pop grandiloquente comme Kaiser Chiefs. La salle s'étant bien remplie, on voit avec plaisir le public se déchaîner sur Hard Times, chanson coup de cœur du set.

Suivent les Duellum. Malgré des petits problèmes techniques, le set est presque irréprochable. Musicalement le groupe le plus original de la soirée mais pas forcément le plus à l'aise au vu des conditions techniques, on sent une réelle connexion entre les membres du groupe qui ne nécessite aucun regard. C'est sans surprise que le public est conquis, l'EP sorti en février étant plus que convaincant et le set bien huilé!
Retour sur les rencontres avec chacun des groupes de la soirée, peu avant leur montée sur scène. Sous tensions et donc de nature à plaisanter, les musiciens étaient survoltés. Attention...dialogues déjantés!
UPON THE BRIDGE
-Pourriez-vous nous raconter rapidement l’histoire du groupe ?

-Alors le groupe s’est créé en 2010, suite à la fin d’un autre...au final, on s’est retrouvé tous les quatre : Mehdi à la basse, Jules à la guitare, moi à la batterie et Simon au chant. Au début on avait un son plus jazz – soul et au final on s’est dirigé vers une musique plus pop-rock avec des influences indie. 

-On avait fait déjà pas mal de scènes sur Paris, on a joué en Belgique. Là on va commencer à pas mal tourner dans d’autres salles françaises et puis le 14octobre on va sortir notre premier EP distribué par Believe...un EP 6 titres dont la promotion est assurée par HBPM. Il va y avoir aussi un clip qui accompagnera la sortie de l’EP et qui est réalisé par MOWDJO qui sont des potes de HBPM.

-Vous avez changé plusieurs fois de nom de groupe, pourquoi ?

-Justement, avant on avait un groupe qui s’appelait ‘Canal Saint-Martin’, on était genre six ou sept et...ça a un peu explosé et il n’y a que nous quatre qui sommes sortis réellement, du coup on a dû continuer à quatre parce que voilà...les autres avaient autre chose à faire...on a un peu changé de style aussi. Après on a trouvé un autre nom mais qui nous allait pas finalement.

-Nouveau nom pour une nouvelle vie !

-On s’est mis d’accord sur ‘Upon The Bridge’ et voilà...
-Pourquoi votre musique a-t-elle autant évolué depuis vos débuts ?

-Ça va avec le nom finalement...avec les personnes avec qui on jouait avant qui étaient peut-être plus jazz...surtout la chanteuse. Comme on s’est retrouvés tous les quatre, on voulait vraiment un style qui nous correspondait...comme on vient d’horizons assez différents on a essayé de réunir tout ça dans un son.

-Et du coup pensez-vous que votre musique est arrivée à maturité maintenant ?

-Pas à maturité complète mais on a vraiment notre touche personnelle...sans prétention on a vraiment notre son. En fait comme on vient d’univers complètement différents ça a mis du temps pour apprendre à bosser ensemble, c’est-à-dire de faire des compromis pour arriver à un son commun et là on l’a vraiment !

-Ça va être le même son mais de mieux en mieux à chaque fois !

-Comment faites-vous, justement, pour travailler ensemble malgré vos influences  diverses?

-Franchement ça se fait tout seul parce que finalement ce sont des influences rock, soul ou même punk...mais qui se mélangent bien.

-Un mot pour finir ?

(discussions dans le groupe)

-Non mais c’est pas fini en fait, c’est pour ça...




DUELLUM

-Est-ce que vous pouvez faire une présentation rapide du groupe ?

Jon : On s’appelle DUELLUM. Nous sommes quatre garçons parisiens chaloupés et enjoués qui, aujourd’hui prenons l’air au Batofar. On joue de l’électro-rock....voilà

-Vous avez été programmé pour la première fois dans un grand festival (Solidays NDRL), comment l’avez-vous vécu ?

Jon : Bah on l’a bien vécu ! (rires) Non mais c’était un peu fou, un peu inespéré et en même temps je pense que c’était quelque chose qui était mérité parce que ça fait un moment qu’on bosse, ça fait un moment qu’on écume les scènes de Paris et d’un peu partout et donc voilà : c’était une belle récompense mais en même temps faut pas voir Solidays comme une fin en soi et loin de là ! Au contraire..C’est comme quand t’as le bac si tu veux : c’est juste le début de quelque chose de plus intéressant et bah là c’est exactement pareil. Solidays ça nous a permis d’enfoncer d’autres portes, de caler d’autres dates, de rencontrer de nouvelles personnes et...de mettre un pied dans un monde auquel on n’avait pas vraiment accès avant.

Fred : C’est ça, on a vachement gagné en visibilité, en crédibilité et puis surtout c’était vraiment un autre public à ‘conquérir’ puisque, pour le coup, c’est le festivalier qui ne connaît pas forcément ta musique, qui est quand même intrigué et qui va écouter tout ton set et qui sera potentiellement intéressé pour aller voir tes actus, pour revenir te voir en concert et c’est ça qui est super agréable..

-Du coup est-ce que vous pensez pouvoir commencer à faire des concert un peu partout en France ?

Jon : Bah écoute en soi on y pense tous les jours en se rasant...’fin je vais pas être crédible en disant ça (ndlr : l'intéressé porte la barbe) mais le truc c’est qu’on n’a pas de tourneur du coup c’est vrai que c’est compliqué de gérer des dates...enfin on le fait nous-même ou alors les gens qui nous entourent, que ce soient Ouich’ Eaters ou Ninon qui est notre attachée de presse mais ils n’ont pas vraiment ce rôle-là. Tout le monde donne un petit coup de main et ça permet de caler des dates mais après c’est quand même galère. Le jour où on aura un tourneur je pense que ce sera effectivement plus simple. On cherche activement un tourneur. Voilà, c’est un appel...une bouteille à la mer...un S.O.S...une complainte...une doléance (rires) !

Fred : T’as vachement de vocabulaire en fait !

Jon : Et ouais !
-Sinon on voulait savoir comment s’est passée votre rencontre avec Ouich’ Eaters...

Fred : C’est une vieille histoire les Ouich’ Eaters...à la base je connaissais Pierre parce que c’était le frère de ma copine. Il n’avait même pas encore monté les Ouich Eaters mais il faisait un peu de musique, il avait lui aussi un petit groupe et...on a vachement parlé, il découvrait aussi ce qu’on faisait nous et puis il avait ce projet-là dans la tête... A la base c’était vraiment un projet sans prétention. C’était enregistrer un truc...parce que c’est ce qu’il nous fallait à ce moment-là et eux c’était leur projet parce que c’était leurs débuts.

Jon : Ouais, ils avaient envie d’enregistrer un groupe et finalement ce projet-là on ne l’a pas fait tout de suite, on l’a fait six mois plus tard. Quand la structure Ouich’ Eaters était créée, naturellement ils sont revenus vers nous et ils nous ont dit « bah voilà go ! On garde le projet et se sera sous le giron Ouich’ Eaters ». C’est comme ça qu’on a commencé et maintenant on a vraiment une super manière de fonctionner parce qu’on s’entend très bien donc les rapports professionnels sont aussi des rapports amicaux et c’est quelque chose qui est assez simple en fait. On travaille bien avec eux, ils ont de très bonnes idées, de très bonnes compétences et...puis on rigole bien donc je crois que c’est déjà pas mal et on leur fait confiance et ils nous font confiance et voilà ! De toute façon je pense que ce ne sera pas le dernier projet avec eux et j’imagine qu’il y en aura moult autres.

Fred : On a mille idées avec eux et ils en ont mille aussi à nous proposer..
Jon : ...Ce qui fait à peu près deux milles idées en fait.
Fred : Enfin un peu moins parce qu’ils ont moins de réflexions que nous mais...
Pierre : Oui mais nous elles sont plus pertinentes. On n’en a moins mais on vise plus juste !
Fred : C’est vrai !

BONUS :
-Dernière chanson écoutée ?

Fred : Et bah dans la voiture on s’est fait tout l’album d’Aufgang !

Jon : Moi la dernière chanson que j’ai écouté c’était...il y avait My Number de Foals qui passait en bas.

Arthur et Hugo arrivent
Hugo : Salut ! On interrompt l’interview pour faire des bisous !

-Dernier album acheté ou téléchargé (illégalement ou pas) ?

Hugo : Ah ! Moi c’était l’EP de Boize Noise.

Jon : Moi c’était l’album Everest de Girls in Hawaii qui est très très bien..Il est vraiment excellent cet album.

Fred : En fait Jon l’a téléchargé parce que c’est moi qui l’ai téléchargé et je lui ai envoyé du coup il l’a téléchargé..
Jon : ...De ton WeTransfer..
Fred : ... Donc c’est aussi le dernier album que j’ai téléchargé.

-Du coup vous en pensez quoi de cet album ?

Fred : Ah ben moi je le trouve fou ! Il est super bien.

Hugo : C’est un album qui va durer...

Fred : Je sais pas pourquoi, j’avais une mauvaise image d’eux et je les ai vraiment redécouverts avec cet album.
Hugo : En fait les album précédents...je les trouve pas bien...C’est pour ça quand vous m’avez parlé de Girls in Hawaii je me suis dit « mais attends mais ce groupe-là..je comprends pas pourquoi ils aiment ça ! »...en fait le troisième album change carément !
Arthur : Je peux dire pour le futur ? En fait je vais en acheter un lundi, c’est l’album de Griefjoy.

-Dernier film vu ?

Hugo : Moi c’est Jeune et jolie

Jon : Ben moi aussi tiens ! (un temps) Bon, moi j’étais déçu..Ok la fille est magnifique c’est incontestable mais après...j’attendais que ça parte en fait et j’ai l’impression c’est resté plat. Je trouvais pas très crédible la réaction de la famille et...j’imaginais qu’une famille confrontée à ce genre de découverte exploserait tout d’un bloc...

Arthur : Un mec qui regarde Truffaut tous les soirs qui attend que ça parte...
Hugo : C’est pas le même genre de film..
Jon (ironique) : Je regarde pas que Truffaut, je regarde aussi Godard..
Arthur (même ton) : Moi, la nouvelle vague, j’adore !
Jon : Il y a aussi Romer, il y a aussi Claude Chabrol à la bonne époque, il y a aussi Agnès Varda, il y a...je peux vous faire toutes les références si vous voulez...il y a aussi le cinéma italien...
Hugo : Les années 1930...
Jon : Bon voilà sinon j’ai vu de bons films récement, L’inconnu du lac...je ne sais pas si vous l’avez vu... ?
Fred : La question c’était le dernier hein ! Parce que sinon il y a trois ans j’ai vu Yamakasi...
Arthur : Ouais et moi j’ai vu Taxi 3... en 2003...avec Sami Nasseri ! J’adore ce mec !
Jon : Ouais c’est un mec cool apparemment, il a fait un peu de taule et tout..c’est un mec un peu...un peu bien.... Voilà non je sais pas...Autre question bonus ! (rires)

-Dernier livre lu ?

Hugo : Moi c’est La part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmidt qui met en parallèle la vie d’Adolf Hitler, sa vraie vie après qu’il ait été recalé à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne et une vie de fiction où il aurait été pris dans cette école-là. En fait les deux vies évoluent en même temps et c’est très intéressant et à la fois ça fait un peu peur...

Jon : Alors le dernier livre que j’ai lu c’est un livre un peu technique - enfin technique pas vraiment mais de journaliste - de Moreau et Gorius qui s’appelle Les gourous de la com’, c’est un truc un peu sur les dessous de la communication et comment la politique, la communication, le marketing se sont imbriqués les uns les autres depuis les années 80 et tous les intérêts qui vont avec.

Arthur : Moi c’est....
Fred : ...Et bien moi, mon dernier livre (se tornant vers Arthur), oui parce que je te coupe la parole...et je me sens très bête parce que j’ai oublié le nom de l’auteur. C’est un livre que j’ai trouvé dans une brocante, j’étais attiré par le titre qui est : Quatre ans dans l’enfer des fous (de J-M Cervetto NDRL) et en fait c’est le récit d’un mec dans les années 70 qui raconte son internement chez les fous. Ce qui est assez marrant...
Arthur : ...C’est vrai que c’est super drôle !
Jon : Quel humour !
Fred : ...Ce qui est assez marrant c’est la vision du mec parce que lui il sait qu’il n’est pas fou, il sait qu’il est enfermé pour de mauvaises raisons.
Jon : Et vraiment quand tu le lis tu lol mais de A à Z quoi ! Tu ris à chaque page !
Arthur : Du coup je peux parler de mon livre ou... ?
Fred : C’est toi qui voit Arthur...
Arthur : Moi c’était Psychologie des foules de Gustave Le Bon.
Jon (riant) : Il date de 1867celui-là, non ?
Arthur : C’est ça, fin du XIXème siècle et c’est le livre de chevet des dictateurs...
Hugo : C’est joyeux ! Entre Adolf Hitler, ça et les fous...
Arthur : Non mais c’est intéressant de voir un peu les changements de paradigmes en sociologie entre différentes époques...ça fait très phrase d’intello je suis désolé !

Question de TMCN : Pourquoi l’ananas ?

Jon : C’est une longue histoire...en fait on l’a trouvé lors d’un concert et on a décidé de l’adopter.




Un mot de la fin ?
Jon : Un mot de la fin ? Euh...‘mot’

Fred : Euh...bravo (rires)

Jon : Pierre, un petit mot ?

Fred : Ouich’ Eaters !
Pierre : Ouicheaters tout attaché !




TMCN
-Pourriez-vous nous présenter rapidement le groupe ?-Valentin, bassiste du groupe et puis voilà...-Moi c’est Martin, à la base je voulais faire de la guitare pour faire Elvis, le retour mais ça n’a pas marché du coup je me suis dit que faire un groupe se serait déjà pas mal.
- Jérémy, claviériste dans le groupe et accessoirement je fais aussi quelques remix pour le groupe...
-Pas ‘accessoirement’ : tu FAIS des remix pour le groupe.
-Moi c’est Robin, je suis batteur
-Bonjour Robin (rires) Que vas-tu nous chanter aujourd’hui ?
-...Donc je suis grand, je suis gaucher..
-Et elle est où ta maman ?
-...Je suis très sympa et..je fais des études de commerce à côté et voilà, je vais passer la parole à Adrien !
-Donc je m’appelle Adrien, je suis le chanteur du groupe TMCN
-Alors pourquoi ce nom de groupe ?

-Au départ c’était...une chanson qu’on écoutait beaucoup avec Jérémy quand on était jeune et...on ose pas trop dire de quelle chanson il s’agit en fait.

-Non mais maintenant on aime bien avoir un nom dont personne ne connaît la vraie signification, du coup on peut dire ce qu’on veut.

-On a dit qu’on aimait bien ‘Thérèse Mange Comme Nous’ !
-On n’a jamais dit ça...
-Moi j’aime bien !

-Et donc vous avez un EP qui sort en 2014, c’est ça ?

-Qui devrait sortir en 2014, ouais

-Non mais on a beaucoup travaillé ces derniers mois sur ce projet et on va essayer de faire en sorte qu’il sorte début 2014 / fin 2013.

-Du coup vous pouvez nous en parler dès maintenant ?

-Ouais, ça va beaucoup changer par rapport à ce qu’on avait fait avant parce que déjà on a une vrai batterie maintenant, il y aura beaucoup moins de boîte à rythmes.

-Non mais ça va être un peu plus cool par rapport au premier, il y aura moins d’énervement...

-...Et moins d’influences 80s / 90s ?

-Si toujours !

-Mais on a vraiment tout mélangé, c’est assez hybride en fait.

-Ça nous ressemble plus en tout cas
-On écoute tous des trucs très très différents donc...
-Non mais en fait ce qui est cool avec la pop c’est que, dans le sens radical du terme, ça va rester un truc hyper populaire mais en même temps on va l’enrichir avec des influences et des sonorités très techniques..avec Adrien par exemple qui a fait une formation de musicologie et qui a donc un bagage musical assez important...
-On a décidé de s’arrêter sur le terme ‘new wave tropical’

-Pourquoi quand on entend votre musique on pense à Indochine ?

-Parce que c’est le seul groupe français des années 90 qui marche encore !

-Mais en même temps la thématique est un peu androgyne alors que nous c’est plus rock, plus noir...

-Ce ne sont pas du tout les même thèmes en fait.
-Vous avez fait un remix d’un morceau de DUELLUM qui jouent aussi ce soir, qu’est-ce qui vous lie à eux et pourquoi cette chanson ?

-On les connaît par Bertrand (un des deux fondateur de l’agence HMPM qui organisait le concert ce soir-là, NDRL) et puis on les avait vu jouer au Baron et on avait pas mal parlé avec eux et ils aiment bien ce qu’on fait et nous on aimait bien ce qu’ils faisaient...

-Et puis c’est assez rare qu’on s’entende aussi bien avec un groupe, ils sont très cools et..c’est pas une anecdote mais c’est quand même un truc improbable : c’est le seul groupe avec qui on a pris un verre avant un concert. Ça fait trois ans qu’on fait des concerts et on avait jamais fait ça !

-Question de DUELLUM : Pourquoi vous chantez en Français ?

-Et ben pourquoi pas ?

-Tout simplement parce que si on chantait en mongole ou en afghan ce serait moins drôle ! (rires)

-Non mais parce que c’est notre langue maternelle et même si on aime beaucoup l’anglais, on adore les sonorités du français et c’est une autre ambiance et comme c’est quand même la langue avec laquelle on a grandit on a plus de finesse dans ce qu’on écrit...
-C’est LA plus belle langue !
-Carrément !
-Avec l’Italien
-Évidemment !


-Dernière chanson que vous avez écoutée ?

-Oula je suis pas sûre qu’il faille le mettre dans le truc : Icona Pop – I love it ! Non mais c’est parce qu’on est partis tous ensemble cet été et on écoutait toujours les mêmes musiques un peu pourries donc...

-On a beaucoup écouté Maître Gims aussi !

-Moi c’était sur le dernier album de MGMT, c’était Mystery Disease.
-Moi c’était la B.O. de Matrix mais je sais pas de qui c’était..
-Moby ! C’est Moby qui a fait un truc pour la B.O. de Matrix !


Suzon et Mathilde

2 octobre 2013

Interview - Tachka

RENCONTRE AVEC TACHKA

Il était une fois Natacha, une jeune chanteuse pleine d’ambition, « créative, empathique, joyeuse et bizarrement associable, parfois » d’origine danoise.
A son arrivée sur Lyon, il y a 6 ans, elle achète un piano, se met à composer, puis participe à une scène ouverte au Ninkasi, et de fil en aiguille, rencontres après rencontres, nous voici aujourd’hui une semaine après la sortie de son premier EP, Silent Opera.


Photographie Me & Edward

« J’ai l’habitude d’aller souvent travailler dans des restaurants à Copenhague l’été. Une année, une des cuisinières qui était polonaise m’appelait  Natachka. Je cherchais un nom à cette époque donc « Natachka » s’est transformé en « Tachka », et je l’ai gardé pour la musique. »





Des chansons très personnelles, illustrant chacune une histoire, un univers dans lequel le texte tient une place primordiale.

Our Degeneration : Quels ont été tes débuts dans la chanson ?

 Tachka : Dès mes 11 ans, j’ai commencé avec un très bon chanteur, très exigeant, professeur à ses heures perdues. C’était à la dure, je ne choisissais pas ce que je chantais mais il me répétait souvent : «  Pour l’instant tu chantes ça, au moins tu pourras choisir plus tard ! ». Du coup j’ai chanté de la chanson française, de la variété et des chansons des années 80.

Our Degeneration : Aujourd’hui, quel genre de morceaux composes-tu ?

 Tachka : J’aime les histoires, ce qui fait recours à l’imagination. Le visuel d’un morceau est très important pour moi. Je cherche le côté théâtral, un peu comme dans Pierre et le Loup avec la clarinette, les instruments qui se répondent.

Our Degeneration : D’où te vient l’inspiration pour écrire ces histoires ?

Tachka : Sous la douche, cela me prend d’un coup et je dois courir pour noter ça ! (rires) Plus sérieusement, je compose quand je m’ennuie, du coup je recherche ce genre de moments pour jouer sans but précis et réfléchir à ce que je fais.
Parfois, ça part du texte, ou de la mélodie (que ce soit à la guitare ou au piano). Cela peut prendre entre 1h et … 2ans !

Our Degeneration : Aux travers de tes textes, quel message cherches-tu à faire passer ?

Tachka : Je veux donner du sens à mes chansons, qu’il y ait quelque chose à revendiquer mais sans tout mélanger. J’utilise beaucoup l’ironie dans mes textes pour dénoncer tout en gardant une certaine distance. Pour moi, la musique est un moyen de formuler les choses autrement en donnant son avis personnel sur certains sujets. Par exemple dans Pumpkin Pie, qui raconte l’histoire d’une ménagère dont l’unique but est de préparer des tartes : cela peut dénoncer d’un côté la société de consommation, mais surtout le manque d’intérêt des gens pour les choses qui les entourent. On retrouve cette idée dans The Indians aussi.


Un tout nouvel EP, Silent Opera, sorti jeudi 19 septembre, qui permet d’ajouter aux textes un accompagnement musical riche.


                                                     

                                      « Je voulais une pochette qui interpelle, que les gens se disent : 
                                      « Tiens, ça à l’air bizarre » et j’espère que l’effet est réussi ! »


Our Degeneration : Comment tu as vécu cette sortie d’EP, jeudi dernier ?

Tachka : J’ai porté le projet toute seule, ce qui veut dire beaucoup de fatigue, de stress. Je me dis aussi que si ça ne marche pas, ce ne peut être que de ma faute (rires) ! Un EP ça représente forcément un certain travail mais tout s’est bien passé, dans les délais, sans catastrophe, et maintenant je suis très heureuse de pouvoir enfin partager ça avec les autres. J’ai eu beaucoup de chance de travailler avec les studios Mikrokosm, cela s’est vraiment bien passé.

Our Degeneration : Pourquoi « Silent Opera » ?

Tachka : Je voulais jouer sur les contrastes, en mêlant les nombreux arrangements musicaux avec le silence, qui pour moi est très important dans un morceau.

Our Degeneration : La pochette de ton EP est originale, c’est toi qui l’as réalisée ?

Tachka : Oui je l’ai faite moi-même, d’abord parce que je n’avais plus les moyens de payer quelqu’un, mais surtout parce que je voulais que ça reste personnel pour taper juste. C’est parti d’un griffonnage puis en un après-midi j’avais terminé ! C’est un coup de bol que ça soit venu comme ça.

Our Degeneration : Tu es donc assez polyvalente. D’autres arts t’inspirent pour ta musique ?

Tachka : Je suis persuadée que tous les arts se rejoignent entre eux. J’ai été très inspirée par le livre que j’ai lu récemment, Just Kids, dans lequel Patty Smith nous fait part de sa création continuelle avec Robert, que ce soient des bijoux, des chansons, ou des poèmes.  Cela permet de se les représenter de manière différente et pour moi ça montre que ce sont des artistes accomplis. D’où la pochette de l’album, qui est un autre moyen de me représenter. A part ça, je fais quelques bijoux, de la peinture, et du bricolage. Je suis assez créative, dans pleins de domaines, mais je n’ai pas de talents fous. Je fais un peu de photo aussi, avec Me & Edward (John, le photographe est un ami de longue date). Cela permet d’illustrer ma musique.


Des concerts intimistes, pleins d’émotions.


Our Degeneration : Comment te sens-tu sur scène ?

Tachka : Cela dépend un peu des scènes, mais en général je suis assez stressée avant un concert, alors je prends du magnésium (rires) ! Mais c’est un stress positif, il m’aide à trouver la rigueur dont j’ai besoin sur scène. Après, je ne joue pas la carte du mystère, je suis moi-même, ou presque. J’ai vraiment besoin de rentrer en contact avec public car mes chansons sont très personnelles. Je n’aime pas jouer devant une salle plongée dans le noir. En concert, les moments que j’apprécie le plus sont ceux où j’entends un rire ou quand je vois quelqu’un sourire : et là, c’est gagné ! Une fois, on m’a dit « Quand t’es sur scène t’as l’air possédée ! », c’est vrai que je me lâche mais je ne suis pas non plus complètement folle !

Our Degeneration : Nous t’avons vu avec les Ladybug and the Wolf récemment à La Marquise : tu étais seule sur scène, avec une guitare et un piano. As-tu des projets de groupe ?

Tachka : J’ai joué avec pas mal de gens différents depuis mes débuts, mais les projets n’aboutissent pas tous. Maintenant, je sais un peu plus ce que je veux faire donc c’est plus simple de trouver des musiciens avec qui travailler. Aujourd’hui, j’aimerais une formation fixe avec une clarinette et une contrebasse pour rester intimiste tout en enrichissant certaines chansons.

Our Degeneration : Quel est ton avis sur la scène lyonnaise ?

Tachka : J’aime beaucoup la scène lyonnaise, il y a des groupes géniaux comme Erotic Market. Je m’intéresse aussi aux groupes que je rencontre sur scène comme Sarah Mikowski avec qui j’ai joué aux Subsistances puis au Toï Toï. Depuis, je suis devenue une grande fan de ce qu’ils font !

Our Degeneration : Quelles sont tes scènes préférées à Lyon ?

Tachka : Le Toï Toï est une salle très chouette. J’y ai joué plusieurs fois et j’aime beaucoup l’ambiance. J’espère jouer un jour à l’Epicerie Moderne, qui est une salle exceptionnelle, de très bonne qualité et avec une programmation vraiment sympa.

Our Degeneration : Un artiste avec qui voudrais jouer ?

Une jeune chanteuse folk, un peu barrée, à Paris : Marie-flore, elle est super classe ! Un groupe danois aussi, Under Byen. Leur style est planant, et leurs sonorités se marieraient bien avec celles de mes chansons.

Our Degeneration : Un festival auquel tu voudrais participer ?

J’aime beaucoup le cadre et la bonne atmosphère de Rock-en-Seine. Le festival Roskilde aussi, au Danemark, il est idéal pour artistes émergents : ils ont vraiment l’art de créer une atmosphère adaptée aux petits groupes malgré le lieu immense.


Les quelques questions spéciales Our Degeneration :

  • Ta dernière chanson écoutée : Bird In An Aeroplane d’Oh Land !
  • Ton dernier album : C’est peut-être celui d’Erotic Market. Ah non, c’était avant, le dernier c’est     Alt-J !
  • Ton dernier film : C’était hier, Le Majordome, j’ai été déçue mais j’ai aussi vu Jeune et Jolie, que j’ai beaucoup apprécié.
  • Ton dernier livre : (rires) Ca va faire peur peut-être, Bardo or not Bardo d’Antoine Volodine, qui raconte la réincarnation des Lamas (religion lamaïste).
  • Un souvenir de concert : Le dernier en date, Sigur Ros à Fourvière : c’était la première fois que je pleurais pour un concert !

Retrouvez le nouvel EP de Tachka en attendant la sortie d’un album, prévue peut-être pour mars prochain !


Ø      Pour l’écouter, c’est par ici : http://www.deezer.com/fr/search/tachka

Ø      Pour l’acheter, c’est par-là : http://tachka.bandcamp.com/


 Tachka sera également en concert le 26 octobre, au Café Pêle-Mêle, à Montmerle sur Saône !


Lisa

1 octobre 2013

Interview de Gaët

RENCONTRE AVEC GAËT 

Par une journée pluvieuse, dans un petit appartement sur les hauteurs de Lyon, avec une très jolie vue, rencontre avec Gaët :


Tout d'abord, une petite présentation :
- Je m'appelle Gaët, je suis musicien depuis un moment déjà. C'est la premiere fois que je présente un projet "solo". Ce projet a débuté il y a 1 an et demi maintenant, au départ c'était vraiment instrumental autour de la guitare, et maintenant, il commence à prendre une tournure chanson pop mais je suis toujours seul sur scène.

C'est toi qui compose ?
-Oui, ce sont toutes mes compos

Et pour les paroles ?
-C'est moi-même avec l'aide de mon manager Sina, puisqu'il parle mieux anglais que moi. ça lui permet de me corriger (rires), et puis il écrit un peu aussi. C'est sympa.

Tu parlais de ton projet solo... quand est-il né, à quelle occasion?
-Je crois qu'il a toujours existé. Il y a longtemps que je travaille tout seul mais la vie a fait que j'ai eu plusieurs groupes, j'ai accompagné des artistes et puis j'ai ressenti le besoin de le concrétiser il y a environ 2 ans.

Qu'est ce qui t'a amené à mettre des paroles sur tes chansons ?
-Ça me manquait un peu de ne pas chanter. J'aime beaucoup la guitare mais chanter c'est autre chose et ça me plait aussi beaucoup. Ces dernières années, j'avais un groupe dans lequel je chantais qui s'est mis en stand by récemment donc je me suis dis "allez je vais prendre la relève!".

Où puises-tu l'inspiration pour tes paroles ?
-C'est principalement ma vie, des choses personnelles ou des fois de la fiction mais c'est plutôt les blues de la vie disons.

Pourquoi chanter en anglais?
-Avec mon groupe, on chantait en français dans les premiers disques et c'était assez chaud mais sur deux albums il y a trois ou quatre textes dont je suis vraiment content. Parallèlement, mon père est chanteur aussi, il écrit des textes très bien en français.
Récemment, on a fait un spectacle hommage à Léo Ferré et j'ai redécouvert les textes de cet artiste et là ça met la pression. Et puis, dans les musiques un peu pop, modernes, il est vrai que l'anglais passe toujours vraiment mieux. Ça sonne mieux. Il est vrai que plus tard, j'aimerais bien écrire en français, je trouverai vraiment ça sympa mais je ferai peut être appel à des auteurs parce que, honnêtement, je ne m'en sens pas capable.

Si tu devais définir ta musique, que dirais-tu ?
-Euh.... c'est difficile... C'est un mélange de toutes mes influences qui peuvent être assez variées. Disons que moi je suis vraiment de la génération de Nirvana, j'écoutais ça quand j'étais gamin, donc ça commence par là. Mais après, pour la guitare, j'ai écouté du jazz, de la bossa, du métal, plein de choses différentes et c'est un mix de tout ça. Mais en général, je dirais que ma musique est plutôt dans l'énergie et c'est cela qui me caractérise, je pense.

Ton héros absolu ?
-Il faut que je réfléchisse ... ça va me venir...
J'hésite entre Indiana Jones et Kurt Cobain... Un mix des deux !

Tu es seul sur scène lors de la tournée, comment ça se passe?
-Alors oui je suis seul, avec pas mal de choses avec moi : j'ai une toute petite batterie électronique et puis pleins d'effets. Il n'y a toujours qu'une guitare acoustique, mais par contre je peux avoir différents sons (basse, synthé, ...). Et, je construis les morceaux en direct sur scène.

Et ça te plait d'être seul ?
-Oui c'est chouette ! C'est un défi et c'est quelque chose qui est vraiment compliqué. Quand j'ai commencé à faire mes premiers concerts seul il y a deux ans, j'avoue que j'avais vraiment le trac parce que tout seul tu n'as pas le droit à l'erreur. C'est compliqué car il faut tenir et, si on n'est pas à 100% , on le ressent tout de suite. Ça demande beaucoup de travail.

Le fait de ne pas avoir de musiciens ne te manque pas ?
-Maintenant un petit peu oui. Mais je pense que si cette tournée avance peut être que dans quelques années je prendrai quelques musiciens avec moi, je ne me vois pas tourner seul toute ma vie . Et puis je monterai peut être d'autres projets à coté pour m'amuser, on verra.

La tournée..
-Là on ré-attaque la saison, l'année dernière on a commencé à tourner en novembre, on a fait une vingtaine de dates et puis cette année c'est bien, les gens commencent à entendre parler du projet et on a de belles programmations dans de chouettes festivals donc c'est cool ça avance, c'est bien!

Parlons de cette tournée au Maroc, c'était à quelle occasion?
-C'est grâce à Sina (manager) puisque lui est né là-bas et sa famille y vit, et comme mon projet est assez facile à déplacer, il a trouvé 4 dates (Mohammedia, Tanger, Casablanca, Marrakech ) et c'était une très belle expérience. Se confronter à une autre culture, à d'autres gens. J'ai eu un très bon accueil; les retours ont été très positifs, les gens ont aimé.

Est ce que tu te souviens de ton tout premier concert ?
-Oui, de la première fois où je suis monté sur scène. C'était avec mon père, je devais avoir 13-14 ans. En fait, je prenais des cours de guitare avec son guitariste et  je suis monté sur scène pour jouer un blues. J'en garde un super souvenir.

Comment t'imagines-tu dans 10 ans?
-J'espère que ce sera un peu moins la galère qu'aujourd'hui, si j'arrive à vivre comme il faut de ce que je fais ça me va.

Tu as fait plusieurs dates en Europe...
-C'était lorsque j'accompagnais la chanteuse Charlie, il y avait une chanson "Je recherche" en duo avec Mauss qui est beaucoup passé en radio pendant 1 an et demi. A écouter ici
Et donc, j'ai été guitariste de Charlie et ça a été ma première vraie expérience de tournée, de groupe signé, avec un tourneur. On a joué au Portugal, en Suisse, au Luxembourg. Par ailleurs, avec mon groupe on a fait quelques trucs à Londres.

Et dans quel pays tu n'as pas joué et où tu rêverais d'aller?
-Je crois que le rêve ultime ça reste les Etats-Unis. Surtout que ma musique a des influences vraiment américaines, aller jouer là-bas ce serait le rêve oui.

Tu as rencontré Tommy Emmanuel, à quelle occasion ?
-Pour chacun de ses concerts, il organise un "concours" et fait une sélection de personnes ayant la chance de pouvoir venir avant le concert et discuter avec lui. J'ai été pris, et je l'ai rencontré à la Cigale (Paris) et ça m'a permis de rencontrer ce mec qui est un guitariste seul sur scène et qui fait 250 dates par an, c'est un truc de malade. Et le mec est génial, super sur scène, c'est un des meilleurs guitaristes du monde et il prend le temps de parler aux gens. Et c'est d'ailleurs une influence pour moi. J'avoue que, des fois, je fais des concerts, il faut pas se leurrer il y a de chouettes dates mais aussi des fois où on joue devant 15 personnes avec un son pas très bon, et dans ces cas là je pense toujours à lui, l'attitude qu'il a sur scène : toujours être souriant. C'est un modèle, vraiment!
Plus tard, je lui ai envoyé mes morceaux et il m'a donné et me donne encore son avis, c'est assez sympa.

Quel est ton meilleur souvenir de concert ?
-C'était un festival à coté de Roanne, Le Festoche, que j'ai fait avec mon groupe Smile Away. Et ç'était génial parce que c'était dans les premières éditions, ils étaient un peu débordés. On devait jouer à 23h. A 1h du matin : toujours pas sur scène, on flippait les gens commençaient à partir et puis à 1h30 on est monté, il restait 30 personnes. Et lors d'un morceau on a demandé aux gens de se lâcher, c'était le quatrième je crois, et à partir de ce morceau, tout s'est rompu les gens ont commencé à faire n'importe quoi et ça a duré 45 min. Tout le monde est monté sur scène, a dansé, c'était complètement ouf!

Meilleur souvenir de concert dans le public ?
-Je pense que Tommy Emmanuel fait partie de ceux que j'ai beaucoup aimé. Après, bien sûr, j'ai adoré Coldplay, Muse etc..  c'est des super show mais c'est vrai  que c'est quelqu'un comme Tommy Emmanuel qui m'a le plus touché .

Dernier concert que tu aies vu ?
- Les Blue Candies au festival Emergence à Lyon 5e. C'était chouette, ils ont bien joué ça fait plaisir. En fait, tous les musiciens des Blue Candies (sauf le chanteur) accompagnaient également Charlie, donc on est tous liés. Quand on part en tournée, on vit ensemble. Ce sont  vraiment de chouettes souvenirs.

Que penses- tu de la scène lyonnaise ?
-Je trouve que depuis quelques années, il y a de beaux projets. Je pense à Golden Zip, un groupe pop-rock génial mené par le chanteur Luc que j'ai invité pour la sortie de mon album. Il a chanté avec moi, et c'est un super souvenir, vraiment, c'est un très bon ami. Il y a pleins d'autres groupes que je trouve bien comme Billie, Erotic Market, c'est vraiment chouette.

Et avec quels groupes de cette scène aimerais -tu faire un duo ?
-J'aimerais en refaire un avec Golden Zip, parce que j'ai vraiment aimé. Et puis, ça n'a rien à voir, mais ça me ferait rigoler de faire un duo avec Erwan Pinard, un gars qui fait de la chanson que j'ai rencontré il y a pas longtemps. Et il m'a fait vraiment rire alors je me dis que un duo avec lui ça pourrait être rigolo!

Une salle où tu rêverais de jouer ?
-Madison square garden

Dernier livre que tu as lu ?
- "Life", la biographie de Keith Richards. Et c'est une vie complètement incroyable.

Dernière musique que tu as écouté ?
-The XX, j'aime beaucoup surtout leur premier album.

Dernier album téléchargé ou acheté ?
-(Longue réflexion), en ce moment j'écoute des vieux morceaux, comme Ray Charles par exemple.

Dernier film que tu as vu ?
-World War Z avec Brad Pitt.

Une anecdote à nous raconter ?
-Tu connais l'histoire du tourbus toi.. (rires). C'est la meilleure, j'étais coincé dans le coffre du tourbus. C'était à un festival en Bretagne, on jouait juste avant les Shaka Ponk. Juste avant le concert,  je vais sur scène pour checker que tout marche je me rends compte qu'il me manque un truc. Le temps commence à avancer, je panique. Je cours chercher ce qu'il me manque dans le camion, j'ouvre le coffre, je rentre et la porte se referme et je me retrouve dans le noir. ça a duré 5 min mais pour moi c'était une éternité! J'étais dans le noir et j'essayais de comprendre comment ça marchait mais impossible quand tu connais pas. D'ailleurs, plus tard j'ai vu qu'il y avait une lampe... Heureusement le bassiste avait oublié un truc aussi, et c'est lui qui raconte le mieux l'histoire d'ailleurs ! Lorsqu'il a ouvert et qu'il m'a vu dedans, il a halluciné (rires). Donc oui, elle fait partie des histoires qui me font rire.





Prochaines dates :
3 octobre à l'aKGB Lyon
5-6 octobre à Les Internationales de la Guitares à Montpellier  

Gabriela