14 octobre 2013

Interviews - Upon the Bridge - Duellum - TMCN - Soirée HBPM - Batofar

Arrivée au Batofar, interviews délirantes, concerts intenses. La soirée du 20 septembre s'est enchaînée à toute vitesse.
Tellement vite que l'on a malheureusement raté le début du concert d'Upon the Bridge (dont l'Ep sort aujourd'hui même). On l'a d'ailleurs bien regretté. Le groove des quatre parisiens nous a fait sautiller. Belle réussite pour un tout début de soirée avec un Batofar peu rempli mais enjoué. Mention spéciale pour la basse créatrice d'énergie et pour la voix qui a failli nous faire penser à Jim Morrison.
A peine le temps de sortir discuter avec les charmants organisateurs de la soirée : HBPM, que le concert de TMCN a déjà repris.
Belle surprise. On entend moins Indochine dans les versions live que dans les versions studio mais plus des groupes anglais de pop grandiloquente comme Kaiser Chiefs. La salle s'étant bien remplie, on voit avec plaisir le public se déchaîner sur Hard Times, chanson coup de cœur du set.

Suivent les Duellum. Malgré des petits problèmes techniques, le set est presque irréprochable. Musicalement le groupe le plus original de la soirée mais pas forcément le plus à l'aise au vu des conditions techniques, on sent une réelle connexion entre les membres du groupe qui ne nécessite aucun regard. C'est sans surprise que le public est conquis, l'EP sorti en février étant plus que convaincant et le set bien huilé!
Retour sur les rencontres avec chacun des groupes de la soirée, peu avant leur montée sur scène. Sous tensions et donc de nature à plaisanter, les musiciens étaient survoltés. Attention...dialogues déjantés!
UPON THE BRIDGE
-Pourriez-vous nous raconter rapidement l’histoire du groupe ?

-Alors le groupe s’est créé en 2010, suite à la fin d’un autre...au final, on s’est retrouvé tous les quatre : Mehdi à la basse, Jules à la guitare, moi à la batterie et Simon au chant. Au début on avait un son plus jazz – soul et au final on s’est dirigé vers une musique plus pop-rock avec des influences indie. 

-On avait fait déjà pas mal de scènes sur Paris, on a joué en Belgique. Là on va commencer à pas mal tourner dans d’autres salles françaises et puis le 14octobre on va sortir notre premier EP distribué par Believe...un EP 6 titres dont la promotion est assurée par HBPM. Il va y avoir aussi un clip qui accompagnera la sortie de l’EP et qui est réalisé par MOWDJO qui sont des potes de HBPM.

-Vous avez changé plusieurs fois de nom de groupe, pourquoi ?

-Justement, avant on avait un groupe qui s’appelait ‘Canal Saint-Martin’, on était genre six ou sept et...ça a un peu explosé et il n’y a que nous quatre qui sommes sortis réellement, du coup on a dû continuer à quatre parce que voilà...les autres avaient autre chose à faire...on a un peu changé de style aussi. Après on a trouvé un autre nom mais qui nous allait pas finalement.

-Nouveau nom pour une nouvelle vie !

-On s’est mis d’accord sur ‘Upon The Bridge’ et voilà...
-Pourquoi votre musique a-t-elle autant évolué depuis vos débuts ?

-Ça va avec le nom finalement...avec les personnes avec qui on jouait avant qui étaient peut-être plus jazz...surtout la chanteuse. Comme on s’est retrouvés tous les quatre, on voulait vraiment un style qui nous correspondait...comme on vient d’horizons assez différents on a essayé de réunir tout ça dans un son.

-Et du coup pensez-vous que votre musique est arrivée à maturité maintenant ?

-Pas à maturité complète mais on a vraiment notre touche personnelle...sans prétention on a vraiment notre son. En fait comme on vient d’univers complètement différents ça a mis du temps pour apprendre à bosser ensemble, c’est-à-dire de faire des compromis pour arriver à un son commun et là on l’a vraiment !

-Ça va être le même son mais de mieux en mieux à chaque fois !

-Comment faites-vous, justement, pour travailler ensemble malgré vos influences  diverses?

-Franchement ça se fait tout seul parce que finalement ce sont des influences rock, soul ou même punk...mais qui se mélangent bien.

-Un mot pour finir ?

(discussions dans le groupe)

-Non mais c’est pas fini en fait, c’est pour ça...




DUELLUM

-Est-ce que vous pouvez faire une présentation rapide du groupe ?

Jon : On s’appelle DUELLUM. Nous sommes quatre garçons parisiens chaloupés et enjoués qui, aujourd’hui prenons l’air au Batofar. On joue de l’électro-rock....voilà

-Vous avez été programmé pour la première fois dans un grand festival (Solidays NDRL), comment l’avez-vous vécu ?

Jon : Bah on l’a bien vécu ! (rires) Non mais c’était un peu fou, un peu inespéré et en même temps je pense que c’était quelque chose qui était mérité parce que ça fait un moment qu’on bosse, ça fait un moment qu’on écume les scènes de Paris et d’un peu partout et donc voilà : c’était une belle récompense mais en même temps faut pas voir Solidays comme une fin en soi et loin de là ! Au contraire..C’est comme quand t’as le bac si tu veux : c’est juste le début de quelque chose de plus intéressant et bah là c’est exactement pareil. Solidays ça nous a permis d’enfoncer d’autres portes, de caler d’autres dates, de rencontrer de nouvelles personnes et...de mettre un pied dans un monde auquel on n’avait pas vraiment accès avant.

Fred : C’est ça, on a vachement gagné en visibilité, en crédibilité et puis surtout c’était vraiment un autre public à ‘conquérir’ puisque, pour le coup, c’est le festivalier qui ne connaît pas forcément ta musique, qui est quand même intrigué et qui va écouter tout ton set et qui sera potentiellement intéressé pour aller voir tes actus, pour revenir te voir en concert et c’est ça qui est super agréable..

-Du coup est-ce que vous pensez pouvoir commencer à faire des concert un peu partout en France ?

Jon : Bah écoute en soi on y pense tous les jours en se rasant...’fin je vais pas être crédible en disant ça (ndlr : l'intéressé porte la barbe) mais le truc c’est qu’on n’a pas de tourneur du coup c’est vrai que c’est compliqué de gérer des dates...enfin on le fait nous-même ou alors les gens qui nous entourent, que ce soient Ouich’ Eaters ou Ninon qui est notre attachée de presse mais ils n’ont pas vraiment ce rôle-là. Tout le monde donne un petit coup de main et ça permet de caler des dates mais après c’est quand même galère. Le jour où on aura un tourneur je pense que ce sera effectivement plus simple. On cherche activement un tourneur. Voilà, c’est un appel...une bouteille à la mer...un S.O.S...une complainte...une doléance (rires) !

Fred : T’as vachement de vocabulaire en fait !

Jon : Et ouais !
-Sinon on voulait savoir comment s’est passée votre rencontre avec Ouich’ Eaters...

Fred : C’est une vieille histoire les Ouich’ Eaters...à la base je connaissais Pierre parce que c’était le frère de ma copine. Il n’avait même pas encore monté les Ouich Eaters mais il faisait un peu de musique, il avait lui aussi un petit groupe et...on a vachement parlé, il découvrait aussi ce qu’on faisait nous et puis il avait ce projet-là dans la tête... A la base c’était vraiment un projet sans prétention. C’était enregistrer un truc...parce que c’est ce qu’il nous fallait à ce moment-là et eux c’était leur projet parce que c’était leurs débuts.

Jon : Ouais, ils avaient envie d’enregistrer un groupe et finalement ce projet-là on ne l’a pas fait tout de suite, on l’a fait six mois plus tard. Quand la structure Ouich’ Eaters était créée, naturellement ils sont revenus vers nous et ils nous ont dit « bah voilà go ! On garde le projet et se sera sous le giron Ouich’ Eaters ». C’est comme ça qu’on a commencé et maintenant on a vraiment une super manière de fonctionner parce qu’on s’entend très bien donc les rapports professionnels sont aussi des rapports amicaux et c’est quelque chose qui est assez simple en fait. On travaille bien avec eux, ils ont de très bonnes idées, de très bonnes compétences et...puis on rigole bien donc je crois que c’est déjà pas mal et on leur fait confiance et ils nous font confiance et voilà ! De toute façon je pense que ce ne sera pas le dernier projet avec eux et j’imagine qu’il y en aura moult autres.

Fred : On a mille idées avec eux et ils en ont mille aussi à nous proposer..
Jon : ...Ce qui fait à peu près deux milles idées en fait.
Fred : Enfin un peu moins parce qu’ils ont moins de réflexions que nous mais...
Pierre : Oui mais nous elles sont plus pertinentes. On n’en a moins mais on vise plus juste !
Fred : C’est vrai !

BONUS :
-Dernière chanson écoutée ?

Fred : Et bah dans la voiture on s’est fait tout l’album d’Aufgang !

Jon : Moi la dernière chanson que j’ai écouté c’était...il y avait My Number de Foals qui passait en bas.

Arthur et Hugo arrivent
Hugo : Salut ! On interrompt l’interview pour faire des bisous !

-Dernier album acheté ou téléchargé (illégalement ou pas) ?

Hugo : Ah ! Moi c’était l’EP de Boize Noise.

Jon : Moi c’était l’album Everest de Girls in Hawaii qui est très très bien..Il est vraiment excellent cet album.

Fred : En fait Jon l’a téléchargé parce que c’est moi qui l’ai téléchargé et je lui ai envoyé du coup il l’a téléchargé..
Jon : ...De ton WeTransfer..
Fred : ... Donc c’est aussi le dernier album que j’ai téléchargé.

-Du coup vous en pensez quoi de cet album ?

Fred : Ah ben moi je le trouve fou ! Il est super bien.

Hugo : C’est un album qui va durer...

Fred : Je sais pas pourquoi, j’avais une mauvaise image d’eux et je les ai vraiment redécouverts avec cet album.
Hugo : En fait les album précédents...je les trouve pas bien...C’est pour ça quand vous m’avez parlé de Girls in Hawaii je me suis dit « mais attends mais ce groupe-là..je comprends pas pourquoi ils aiment ça ! »...en fait le troisième album change carément !
Arthur : Je peux dire pour le futur ? En fait je vais en acheter un lundi, c’est l’album de Griefjoy.

-Dernier film vu ?

Hugo : Moi c’est Jeune et jolie

Jon : Ben moi aussi tiens ! (un temps) Bon, moi j’étais déçu..Ok la fille est magnifique c’est incontestable mais après...j’attendais que ça parte en fait et j’ai l’impression c’est resté plat. Je trouvais pas très crédible la réaction de la famille et...j’imaginais qu’une famille confrontée à ce genre de découverte exploserait tout d’un bloc...

Arthur : Un mec qui regarde Truffaut tous les soirs qui attend que ça parte...
Hugo : C’est pas le même genre de film..
Jon (ironique) : Je regarde pas que Truffaut, je regarde aussi Godard..
Arthur (même ton) : Moi, la nouvelle vague, j’adore !
Jon : Il y a aussi Romer, il y a aussi Claude Chabrol à la bonne époque, il y a aussi Agnès Varda, il y a...je peux vous faire toutes les références si vous voulez...il y a aussi le cinéma italien...
Hugo : Les années 1930...
Jon : Bon voilà sinon j’ai vu de bons films récement, L’inconnu du lac...je ne sais pas si vous l’avez vu... ?
Fred : La question c’était le dernier hein ! Parce que sinon il y a trois ans j’ai vu Yamakasi...
Arthur : Ouais et moi j’ai vu Taxi 3... en 2003...avec Sami Nasseri ! J’adore ce mec !
Jon : Ouais c’est un mec cool apparemment, il a fait un peu de taule et tout..c’est un mec un peu...un peu bien.... Voilà non je sais pas...Autre question bonus ! (rires)

-Dernier livre lu ?

Hugo : Moi c’est La part de l’autre d’Eric-Emmanuel Schmidt qui met en parallèle la vie d’Adolf Hitler, sa vraie vie après qu’il ait été recalé à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne et une vie de fiction où il aurait été pris dans cette école-là. En fait les deux vies évoluent en même temps et c’est très intéressant et à la fois ça fait un peu peur...

Jon : Alors le dernier livre que j’ai lu c’est un livre un peu technique - enfin technique pas vraiment mais de journaliste - de Moreau et Gorius qui s’appelle Les gourous de la com’, c’est un truc un peu sur les dessous de la communication et comment la politique, la communication, le marketing se sont imbriqués les uns les autres depuis les années 80 et tous les intérêts qui vont avec.

Arthur : Moi c’est....
Fred : ...Et bien moi, mon dernier livre (se tornant vers Arthur), oui parce que je te coupe la parole...et je me sens très bête parce que j’ai oublié le nom de l’auteur. C’est un livre que j’ai trouvé dans une brocante, j’étais attiré par le titre qui est : Quatre ans dans l’enfer des fous (de J-M Cervetto NDRL) et en fait c’est le récit d’un mec dans les années 70 qui raconte son internement chez les fous. Ce qui est assez marrant...
Arthur : ...C’est vrai que c’est super drôle !
Jon : Quel humour !
Fred : ...Ce qui est assez marrant c’est la vision du mec parce que lui il sait qu’il n’est pas fou, il sait qu’il est enfermé pour de mauvaises raisons.
Jon : Et vraiment quand tu le lis tu lol mais de A à Z quoi ! Tu ris à chaque page !
Arthur : Du coup je peux parler de mon livre ou... ?
Fred : C’est toi qui voit Arthur...
Arthur : Moi c’était Psychologie des foules de Gustave Le Bon.
Jon (riant) : Il date de 1867celui-là, non ?
Arthur : C’est ça, fin du XIXème siècle et c’est le livre de chevet des dictateurs...
Hugo : C’est joyeux ! Entre Adolf Hitler, ça et les fous...
Arthur : Non mais c’est intéressant de voir un peu les changements de paradigmes en sociologie entre différentes époques...ça fait très phrase d’intello je suis désolé !

Question de TMCN : Pourquoi l’ananas ?

Jon : C’est une longue histoire...en fait on l’a trouvé lors d’un concert et on a décidé de l’adopter.




Un mot de la fin ?
Jon : Un mot de la fin ? Euh...‘mot’

Fred : Euh...bravo (rires)

Jon : Pierre, un petit mot ?

Fred : Ouich’ Eaters !
Pierre : Ouicheaters tout attaché !




TMCN
-Pourriez-vous nous présenter rapidement le groupe ?-Valentin, bassiste du groupe et puis voilà...-Moi c’est Martin, à la base je voulais faire de la guitare pour faire Elvis, le retour mais ça n’a pas marché du coup je me suis dit que faire un groupe se serait déjà pas mal.
- Jérémy, claviériste dans le groupe et accessoirement je fais aussi quelques remix pour le groupe...
-Pas ‘accessoirement’ : tu FAIS des remix pour le groupe.
-Moi c’est Robin, je suis batteur
-Bonjour Robin (rires) Que vas-tu nous chanter aujourd’hui ?
-...Donc je suis grand, je suis gaucher..
-Et elle est où ta maman ?
-...Je suis très sympa et..je fais des études de commerce à côté et voilà, je vais passer la parole à Adrien !
-Donc je m’appelle Adrien, je suis le chanteur du groupe TMCN
-Alors pourquoi ce nom de groupe ?

-Au départ c’était...une chanson qu’on écoutait beaucoup avec Jérémy quand on était jeune et...on ose pas trop dire de quelle chanson il s’agit en fait.

-Non mais maintenant on aime bien avoir un nom dont personne ne connaît la vraie signification, du coup on peut dire ce qu’on veut.

-On a dit qu’on aimait bien ‘Thérèse Mange Comme Nous’ !
-On n’a jamais dit ça...
-Moi j’aime bien !

-Et donc vous avez un EP qui sort en 2014, c’est ça ?

-Qui devrait sortir en 2014, ouais

-Non mais on a beaucoup travaillé ces derniers mois sur ce projet et on va essayer de faire en sorte qu’il sorte début 2014 / fin 2013.

-Du coup vous pouvez nous en parler dès maintenant ?

-Ouais, ça va beaucoup changer par rapport à ce qu’on avait fait avant parce que déjà on a une vrai batterie maintenant, il y aura beaucoup moins de boîte à rythmes.

-Non mais ça va être un peu plus cool par rapport au premier, il y aura moins d’énervement...

-...Et moins d’influences 80s / 90s ?

-Si toujours !

-Mais on a vraiment tout mélangé, c’est assez hybride en fait.

-Ça nous ressemble plus en tout cas
-On écoute tous des trucs très très différents donc...
-Non mais en fait ce qui est cool avec la pop c’est que, dans le sens radical du terme, ça va rester un truc hyper populaire mais en même temps on va l’enrichir avec des influences et des sonorités très techniques..avec Adrien par exemple qui a fait une formation de musicologie et qui a donc un bagage musical assez important...
-On a décidé de s’arrêter sur le terme ‘new wave tropical’

-Pourquoi quand on entend votre musique on pense à Indochine ?

-Parce que c’est le seul groupe français des années 90 qui marche encore !

-Mais en même temps la thématique est un peu androgyne alors que nous c’est plus rock, plus noir...

-Ce ne sont pas du tout les même thèmes en fait.
-Vous avez fait un remix d’un morceau de DUELLUM qui jouent aussi ce soir, qu’est-ce qui vous lie à eux et pourquoi cette chanson ?

-On les connaît par Bertrand (un des deux fondateur de l’agence HMPM qui organisait le concert ce soir-là, NDRL) et puis on les avait vu jouer au Baron et on avait pas mal parlé avec eux et ils aiment bien ce qu’on fait et nous on aimait bien ce qu’ils faisaient...

-Et puis c’est assez rare qu’on s’entende aussi bien avec un groupe, ils sont très cools et..c’est pas une anecdote mais c’est quand même un truc improbable : c’est le seul groupe avec qui on a pris un verre avant un concert. Ça fait trois ans qu’on fait des concerts et on avait jamais fait ça !

-Question de DUELLUM : Pourquoi vous chantez en Français ?

-Et ben pourquoi pas ?

-Tout simplement parce que si on chantait en mongole ou en afghan ce serait moins drôle ! (rires)

-Non mais parce que c’est notre langue maternelle et même si on aime beaucoup l’anglais, on adore les sonorités du français et c’est une autre ambiance et comme c’est quand même la langue avec laquelle on a grandit on a plus de finesse dans ce qu’on écrit...
-C’est LA plus belle langue !
-Carrément !
-Avec l’Italien
-Évidemment !


-Dernière chanson que vous avez écoutée ?

-Oula je suis pas sûre qu’il faille le mettre dans le truc : Icona Pop – I love it ! Non mais c’est parce qu’on est partis tous ensemble cet été et on écoutait toujours les mêmes musiques un peu pourries donc...

-On a beaucoup écouté Maître Gims aussi !

-Moi c’était sur le dernier album de MGMT, c’était Mystery Disease.
-Moi c’était la B.O. de Matrix mais je sais pas de qui c’était..
-Moby ! C’est Moby qui a fait un truc pour la B.O. de Matrix !


Suzon et Mathilde

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