10 mars 2013

Alone with everybody – Chronique

Isolation Row
Sortie le 22 mars 2013

Avec les premiers rayons de soleil, en même temps que le thermomètre se réveille de son hibernation sort un album idéal pour entrer en douceur dans le printemps (sortie le 22mars).
L'ouverture de l'album d'Alone with everybody fait rester un peu plus la mélancolie hivernale grâce à une pop caressante. Celle-ci évoque les paysages britanniques encore embrumés au petit matin ou encore la BO du filmgallois Submarine (composée par Alex Turner).
A brief breath of spring marque un tournant, une illumination dans l'album. La sensation printanière se confirme avec la (très/trop) courte You don't deserve it et enfin à la dernière chanson, ultime ballade : « des effluves de printemps arrivant », My love grows, berceuse aux échos radiophoniques dont l'intensité rappelle celle d'Antony and theJohnsons.
Les amoureux de folk, pop-folk (Beatles ou plus récemment et plus mélancoliques : Kings of Convenience... avec l'album Riot on anempty street coécrit par Feist) ou encore du Velvet, seront rassasiés et même agréablement surpris. Eyes blurred with tears baigne dans un univers très beatlesien tout comme A little while, subtile allusion à Let it be?
Le duo (un frère, une sœur ; Camille et Louisa ; chant/guitare, clavier/chœurs) pose une ambiance intimiste et planante. Lorsqu'elles s'entremêlent, les voix ne deviennent qu'une et, accompagnées par des arrangements réservés et sans prétention, elles nous installent confortablement dans un cocon de douceur.


Mathilde

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