3 avril 2012

J'ai vu (Fin hiver-début printemps)


J'ai vu (Fin hiver-début printemps) par Mathilde

*A éviter sauf sous la torture
** Mais encore?!
*** Pas mal
**** Carrément ouais!
***** Fantastique, sublimissime...


Les Amours Imaginaires de Xavier Dolan 2010 *****
Bijou du cinéma contemporain. Xavier Dolan est un génie des plans au ralenti. Tout est beau, tout est parfait dans son film, lui, Niels Schneider et Monia Chokri compris. Sur une BO variée (reprise de Bang Bang par Dalida, Indochine, France Gall, Bach) les personnages évoluent dans un univers vintage et créent autour d'eux une histoire d'amour pleine de charme. Un trio amoureux étrange et follement attachant. C'est la première fois que je trouve l'accent Québécois sexy. Entrecoupé de scènes de séance de psy hilarantes, le film passe presque trop vite.

Oh my god de Tanya Wexler 2011 ***
L'invention du Sex Toy en costume d'époque ? Oui c'est bien possible. Les acteurs surjouent (mal), les anachronismes s’enchaînent, Charlotte tient un discours féministe exagéré, toutes les actions sont prévues une demie heure avant qu'elles ne se passent à l'écran. Et pourtant c'est drôle. Aucune blague de mauvais goût, juste des sous entendus à mourir de rire. Si le film n'a aucune portée politique (le plaisir des femmes en sujet principal aurait pu être porteur de messages) il fait en revanche l'effet d’antidépresseur. L'humour anglais est toujours aussi délicieux. Dommage que le reste soit si décevant.

L'illusionniste de Sylvain Chomet 2010 ****
Après les Triplettes de Belleville, c'est avec l'histoire d'une rencontre entre un vieil Illusionniste dépassé par le succès des groupes de rock et une jeune écossaise que Sylvain Chomet enchante les amateurs de films d'animation. Les dessins sont sont captivants et les personnages en deviennent touchants.
Le 5ème élément de Luc Besson 1997 *****
Combien de fois ai-je vu ce film ? 50 ? Plus ? Sûrement. Pas besoin de vous faire un dessin. Chaque réplique est devenue une phrase culte. Derrière sa façade de Blockbuster américain, le 5ème élément reste un concentré de bons acteurs (Mila Jovovich et Gary Oldman pour ne citer qu'eux), de bonne musique (voir la scène de la Diva Plavalaguna) et de scènes délirantes. Ce film illumine mes dimanche soirs...

Across the univers de Julie Taymor 2006 ***
Psychédélique. Affreusement fou. Le film produit un effet assez intéressant. En revanche les points faibles sont trop évidents pour classer Across The Universe dans la catégorie des films cultes. Explications : Les reprises des Beatles autour desquels le film entier est tourné sont pour la plupart d'entre elles mauvaises. Les acteurs chantent des chansons magnifiques comme des stars de karaoké désuets. Le film se voudrait descriptif du mouvement peace and love, hippie, il n'est qu’enchaînement de clichés de l'époque. Dommage, une histoire basée sur les chansons du groupe le plus connu de tous les temps avait beaucoup de potentiel.

The Others/Les Autres/Los Otros de Alejandro Amenabar 2001 ***(*)
Il faut croire que certains réalisateurs aiment jouer avec nos nerfs. La première scène de The Others en est la preuve. Un cri. D'effroi. Et tout au long du film ce sont des petits frissons de peur qui vous parcourent la colonne vertébrale. Ok j'exagère. Mais c'est quand même un peu flippant cette histoire de morts, de vivants, d'esprits, etc... Bon après tout. Ce n'est qu'un film. Outre son coté angoissant, le film est d'une simplicité extrême, les décor et les costumes sont sobres et se prêtent parfaitement au jeu des acteurs. Nicole Kidman est juste bluffante.

Invictus de Clint Eastwood 2009 ****
Vous aviez l'habitude des matchs de Rugby à la télé, et bien vous allez être surpris. La manière dont les Rugbyman sont filmés dans ce biopic est assez incroyable. On a presque envie de s'y mettre...Presque. Nelson Mandela=sujet parfait donc Invictus=leçon de vie.

Harem de Arthur Joffe 1985 ****
Nastassja Kinski ou l'art de sublimer un film en un seul regard. Une jeune New Yorkaise, égarée dans Wall Street se fait kidnapper par un riche prince arabe qui la garde dans son harem perdu dans le désert. Elle a peur, elle rage, jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance de son ravisseur, éperdument amoureux d'elle, romantique dans l'âme. On se perd entre les paysages orangés, désertiques et les grattes ciel de NY. L'ambiance est étrange, bizarre, lente, le film en devient intriguant et plutôt passionnant (si on ne s'endort pas).

Land of plenty de Wim Wenders 2003 ****
Los Angeles. L’Amérique, paranoïa de l'après 11 septembre dans toute sa splendeur. Un vieux rescapé de la guerre du Vietnam passe ses journées à espionner « les arabes », « les noirs » persuadé qu'il finira par arrêter un terroriste. Sa jeune nièce, fraîchement arrivée d'une mission humanitaire au moyen orient aide les plus démunis. Les deux personnages, opposés en tout point, vont apprendre à se connaître et finiront par construire un semblant de relation. Bouleversant mentalement, politiquement et émotionnellement.

Le péril jeune de Cedric Klapisch 1994 ***
« L'homme descend du singe, Tomasi est un homme, Tomasi ne descend pas du panier de basket ». Provocation. Les années lycée (« - Tu sais qu’ils vont fermer le foyer l’année prochaine ?
- Pfff, ils feraient mieux de fermer le lycée ! ») d'une bande de potes en 1976, reunis 10ans après pour l'accouchement de la femme de l'un d'eux, mort d'une overdose quelques semaines plus tôt.
Sex (« Humm c’est hot, c’est hot dog, c’est hot saucisse, saucisse, saucisse... » , drug (beaucoup de drogue), rock and roll (BO géniale), révolution (« Bon bah nous on va créer le « Club hommes », et comme on est ouverts d’esprits, vous les femmes aurez le droit de rentrer », « Au fait, c’est quoi la lutte des classes ? », « Chômons dès aujourd’hui pour mieux chômer demain ! »), amour (« - Et moi je l’aime et elle, elle s’en fout...- Tu lui as dit ?- De quoi ?- Que tu l’aimes !- Non.- Ah ! T’as raison de me le dire à moi, tiens ! »)...
Beaucoup plus intelligent que LOL...Et puis, il faut l'avouer, Romain Duris est charmant.



Dans ses yeux/El secreto de sus ojos de Juan José Campanella 2009 ****(*)
Thriller argentin bouleversant. Une leçon de vie, une belle histoire d'amour, des acteurs splendides, une intrigue époustouflante. Du sang, des larmes, des sursauts, du rire. Une réussite.
Un agent fédéral à la retraite écrit un roman sur une affaire qui le hante depuis plus de 20ans (le viol suivi du meurtre d'une jeune institutrice). Ses souvenirs sont mêlés au présent, le spectateur est happé par l'enquête jusqu'à sa fin magistrale.

Roberto Succo de Cedric Kahn 2000 *(*)
Film quasi documentaire sur la poursuite du criminel psychopathe italien. Atroce parce qu'il est inspiré de faits réels, mais inintéressant au point de vue du jeu des acteurs, des dialogues et des plans.

Skins de Jamie Brittain saison 4 et 6 *****
Saison 4 : La descente aux enfers d'Effy et toujours ces mêmes sujets qui nous hantent une fois l'épisode fini : sex, drug, love, drug...
Saison 6 : Portée par des acteurs touchants et plutôt doués, la saison est franchement sublime. L'équipe de scénaristes réussi un renouvellement des sujets tout en restant dans le style dépravé qui fait le charme des saisons précédentes. Pleine de rebondissements et de suspens, on attend les épisodes chaque semaine !

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