11 novembre 2012

Lion Clarks + Yatch, Limousine and Diamonds + Main Square + Freeds (+Apéro photo Les Culottes d'Hippolyte & 365 jours de Cléo Nikita)

Tout ça sur une péniche !

LA MARQUISE 10/11/12

« La crwème de la crwème ! »

Un petit verre pour bien commencer la soirée, un bref coup d’œil aux alentours et c'était déjà parti.
Les Lion Clarks commençaient. Sans voir ni la scène ni le groupe, on sent d'abord une belle énergie dans les arrangements, une sorte de violente timidité. Lion Clarks c'est un peu la candeur British de Luke Pritchard (The Kooks) avec un groupe plus pêchu, plus énervé. Plus rock aussi. Impression confirmée en se rapprochant de la scène, attitude timide mais pas statique avec une énergie brute. A retenir : une basse entraînante, des solos un peu partout... En bref une sympathique ouverture.

Il fallait aimer les envolées dans les aigus, les claviers un peu Vintage et l’effronterie pure et simple (on ne s'appelle pas Yatch, Limousine & Diamonds pour rien) pour apprécier le deuxième groupe de la soirée. Un brin de MGMT dans la voix, ou encore si on pousse à l'excès une légère impression de Fancy. Un peu abusif, je vous l'accorde.
Une petite préférence pour « On aime beaucoup la chanson suivante, c'est un vieux morceau ». Si vous recroisez les YLD au détour d'une scène vous reconnaîtrez peut être la chanson dont je parle.
Petite peur après les premières notes de 505 des Arctic Monkeys. Reprise très ambitieuse, assumée par le batteur qui se déplace vers le micro et le clavier le temps de deux chansons. Dur de faire mieux que l'originale même si l'ensemble tient la route, on perd une bonne dose de subtilité. La faute à qui ? Difficile à dire. Les YLD n'y sont pour rien, c'est Alex Turner qui place la barre trop haut.
Dommage que le groupe n'ait apparemment pas joué sur scène depuis un petit bout de temps, les enregistrements sont prometteurs.

Ils ont fait pété le pot d'échappement et tant mieux. Petit coup de cœur de la soirée pour Main Square. Une bonne piqûre d'adrénaline. La Marquise n'a pas coulé mais elle a bien tangué pendant un set presque trop court ! Ils ont l'air de bien s'éclater, ils ont le sourire et le partagent généreusement. Encore une basse enivrante, une batterie haut-perchée ; deux guitares efficaces. Définitivement shootés aux Arctic Monkeys, on retrouve aussi parfois des ambiances façon Razorlight, The Vaccines ou The Fratellis, exception faite que la voix a un je ne sais quoi différent de celui de Turner (encore lui) et Borrell. Un dynamisme monstrueux et une bonne dose de charisme qu'on espère revoir très vite à Lyon ou ailleurs.

Quant aux Freeds... Leurs nouvelles chansons. Leurs nouveaux arrangements. Encore une fois c'est l'unanimité.
« C'est toujours sympa d'aller voir les Freeds ! ». Et c'est vrai : on est assuré de passer une bonne soirée, l'organisation est impeccable et l'ambiance toujours agréable.
Il faisait très chaud sur scène et dans le public autour de 22h30 quand ils sont montés sur scène.
Et c'est avec plaisir qu'on voit peu à peu se renouveler le répertoire : le concert commence par deux nouvelles chansons à la hauteur des précédentes, toujours dansantes et enjouées.
On a déjà trop parlé des classiques ( Sex, Please don't go, African Revolution, For You (plus de maturité dans le nouvel arrangement, une progression visible et confiante) ou She's my baby now) et ce serait se répéter de dire qu'on aime toujours autant.
Petit clin d’œil pour Mélia, unique fille sur scène ce soir là, ça fait du bien un peu de féminité dans ce monde de mecs en sueur.

A la prochaine!
Mathilde

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