25 décembre 2011

Tremplin Music Net Awards


Anosmiaques : Génération Eiffel
Mathilde : Ils sont trois, ils chantent dans une langue qu'on suppose être le français, pas transcendant sur scène on les pardonne car ouvrir une session Music Net Awards c'est pas le plus facile. Loin de là, c'est même la place la plus cruelle. 
Musicalement, impossible de ne pas penser au groupe français Eiffel : Des chansons à texte sur un fond rock and roll pessimiste. Pas désagréable!

Léa : Le chanteur, plutôt agité, étonne par sa voix, modulable à souhait : on entend parfois un semblant de métal dans les refrains. La musique de Anosmiaques rappelle parfois celle du groupe français Déportivo, poésie acérée, incisive. Si l'ensemble n'est pas encore tout à fait convaincant, avec le temps ces trois musiciens devraient faire parler d'eux...


Freakyphonik : Génération Geek
Mathilde : Ils débarquent sur scène. Deux. Deux ? Oui deux... Commence pour nous une énumération des duos qu'on aime (Kills, Whites Stripes, Black Keys, The Knife... La liste est longue). On attend donc, sceptiques, d'entendre ces deux mecs d'apparence Geek. Une batterie electro, une guitare qui rappelle des jeux comme Guitar Hero et tout un tas de gadgets, de casques, d'ordinateurs. Aux premiers abords, on pense tout de suite « electro, techno »... On pense aux groupes les plus connus. Ça c'est avant d'entendre la voix du chanteur. Des accents à la Kurt Cobain sur les refrains et une étrange capacité à pousser la voix dans les aigus, une justesse quasi irréprochable.
Les arrangements sont impressionnants, à se demander ce que ces deux là font dans un tremplin comme ça. Ils ont le matériel et le bagage pour faire de vrais enregistrements (certains sont déjà dispo sur leur page).
C'est ce que j’appellerais de la musique réfléchie, rien n'est laissé au hasard et le résultat fonctionne si bien (même en live) qu'on ne retiendra quasiment qu'eux de la première partie. Seuls regrets : la batterie electro que je n'aime pas trop en général et un manque de communication avec le public, chose essentielle pour un tremplin comme celui là (défaut qui les a relégué à la dernière place alors qu'ils méritaient la première ex æquo avec Dark Matter).

Léa : Ce duo étonne par sa maîtrise du son : tout est calé, calculé, organisé et pourtant leur musique est bien "humaine" : malgré l'aspect électronique et donc artificiel de leurs chansons, ils sont là, et leur présence confirme alors leur niveau. Ils créent une ambiance totalement planante, entre chant plaintif, acéré, rythme soutenu et marqué... Plus qu'un simple concert, une expérience sonore.


Almost Kids : Génération du Bruit et des cheveux dans le vent... (BB Rockeurs).
Mathilde : 4 petits jeunes attaquent le Kao. Attaquent au sens propre du termes. Ils commencent de dos, puis se retournent et défient de front le public. L'attitude en elle même serait moins dérangeante si la musique était moins agressive. Non ce n'est pas du métal, ni du hard. C'est du rock... Enfin en live c'est surtout du bruit. On a du mal à différencier les guitares de la basse, la basse de la batterie et la batterie de la voix... Je n'ai rien contre le bordel mais j'aime le bordel organisé. Pour cela je suis allée écouter les versions studio. Beaucoup mieux. Rassurée. Même si j'ai abandonné le style Green Day-Simple Plan-Sum 41 depuis mes années (début) collège il faut avouer que ces quatres mecs font leur truc, et le font bien. Ils ont en tout cas réussi à conquérir le Kao puisqu'ils ont remporté la première manche. Bravo

Léa : Du bruit du bruit du bruit, une reprise de Katy Perry où la voix laisse un peu à désirer... Brouhaha indistinct où se mêlent riffs de guitares et grésillements de basse, où tout n'est qu'un joyeux amalgame de notes, mais l'ensemble manque de précision, de justesse. On croirait entendre Blink 182 ou 30 Seconds To Mars, mixture de punk-rock risquée et souvent un peu ratée... Les Almost Kids indiquent sur leur page Facebook une de leurs influences : All Time Low. On aime ou on n'aime pas.

Dark Matter : Génération RR (Rockeurs Réfléchis). 
Mathilde : Arrivés en deuxième position (on a pourtant crié fort), les Dark Matter ont livré un set (très court) mais fort. Peut être pas au top de leur forme, on apprécie quand même la qualité des arrangements. Un chant posé, presque parlé très agréable, une guitare rythmique toujours en place, une deuxième guitare toute en délicatesse et en précision (mais un petit peu en retrait), une basse irréprochable et une batterie énergisante.
Ça manque un peu d'enthousiasme mais ça fonctionne. Et...Musicalement parlant...ça fait vraiment du bien aux oreilles !!!

Léa : Même s'ils semblaient un peu moins à l'aise qu'au métal café, les quatre membres de Dark Matter ont une nouvelle fois confirmé leur assurance :  un concert électrique et éclectique, où les sonorités rock/hard prédominent sans pour autant devenir quelconques. Formés depuis seulement quelques mois, c'était la première "grande" scène qu'ils arpentaient tous ensemble, et le résultat est donc plutôt réussi et encourageant pour la suite... "Strangled by my fear" est impressionnante : l'alchimie est remarquable entre les membres du groupe, et la voix est très bien mise en valeur. Leurs instruments se sont rencontrés pour former une atmosphère expressive et mouvementée, qui les ont donc propulsé à la deuxième place du tremplin.

  Eden Shut Down : Génération Déconneurs (Moqueurs ? )

Mathilde : Des chansons qui fonctionnent, des reprises de tubes (Lady Gaga), une organisation perfectionnée. Eden Shut Down a tout pour plaire...Sauf peut être l'originalité. Tout est en place mais la petite étincelle qui fait qu'on aime vraiment un groupe n'est pas là.

Léa : Lorsque les membres du groupe débarquent avec leurs perruques blondes sur l'occiput, on esquisse un sourire en coin, rire étouffé. Puis la reprise de "Bad romance", où la voix du chanteur grésille. Satire réussie. Les compos de Eden Shut Down sont efficaces, mais encore trop lisses, le groupe ne se démarque pas assez.





Undone Belts : Génération BB Rockeurs évoluée avec British Touch
 
Léa : Le groupe excelle dans le domaine des reprises, "I bet you look good on the dancefloor" et "when the sun goes down" des Arctic Monkeys sont fidèlement reproduites, la voix du chanteur est parfaite, aucune fausse note. Même ressenti pour "Naive" de The Kooks et "Un autre monde" de Téléphone, cette dernière est très réussie, les paroles résonnent, la musique nous emporte. Seul regret : les compos du groupe ne sont pas encore tout à fait abouties, et si les Undone Belts maîtrisent tout à fait les reprises, peut-être ont-ils besoin d'un peu de temps pour montrer ce qu'ils valent vraiment.

Mathilde : Rois des reprises, il est dommage que les Undone Belts n'aient pas fait plus de compos. Ils ont en revanche réussi à transformer Un autre monde de Téléphone en une boule d'énergie qui nous a fortement influencé dans notre jugement. Dans les chansons en français on pense aux BB Brunes mais avec un petit plus : a British Touch. Si le groupe sait plaire aux foules (et aux filles), il sait également mélanger ses influences anglo saxonnes (Kooks, Arctic Monkeys mis en évidence par le choix des reprises) pour les mêler à la langue de Molière. On préfère les chansons en anglais...Parce que ça sonne mieux et que la voix du chanteur est plus adaptée à cette langue si fluide. Un ensemble charismatique et qui mérite sa deuxième place au classement !



The Flows : Young Generation

Léa : La prestation des Flows est bien menée, pas de fausses notes. Il manque peut-être tout de même une présence, le groupe est trop en retrait et échange peu avec le public. La jolie ballade "Sorry but I can't smile" perd ici de son authenticité, le côté simple, presque intime, n'est plus là. Dommage.

Mathilde : Un ensemble qui fonctionne, ces quatre là sont au point. Les morceaux sont calés, les compos avancent (on préfère quand même Sorry but I can't smile en acoustique). Sauf que voilà, il manque du peps à la prestation. Les Flows étaient ce soir là presque timides face à leur public, comme gênés. On sent presque dans leur musique une remise en question de ce qu'ils sont. Un petit sourire pour la prochaine fois, un peu plus d'enthousiasme et le public devrait suivre! 




Ornom : Inter Génération ?

Mathilde : C'est LE groupe qui a mis tout le monde d'accord. Déjà très bons à la première session, Ornom a su faire de ses compos énergiques des morceaux à couper le souffle et de ses ballades (très rock) des moments de joie intérieure. Les arrangements sont vraiment accrocheurs, entre le chant à la fois mélodieux et nerveux, une basse qui claque, des riffs simples mais bien organisés et une batterie généreuse on ne sait plus où donner de la tête. Une première place qui va faire du bruit sur les prochaines sessions !

Léa : Une très belle fin de soirée. Ornom passe en dernier, la lassitude commence à se faire sentir et on regarde, presque poliment. C'était sans compter sur l'énergie quasi atomique des membres du groupe, et leur son entraînant. On ressort convaincus et des notes plein les oreilles. Well done !

Music net award pour voter : http://musicnetawards.com/

Our Degeneration
L & M

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